17 décembre 2006

Les lièvres, le saupiquet et la rando

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Les lièvres, trophés de chasse d'André, commencent à distiller dans la pièce ce parfun que nous connaissions déjà depuis longtemps, mélange subtil de gibier, de sous bois d'automne et de fumée.
Nous attendons avec impatience, un verre de chardonnay à la main, que notre chasseur et cuisinier nous invite à nous asseoir.
Maitre André, décide de la minute à laquelle il estime que Sieurs lièvres sont à point.
Dans un coin de la cuisine, Roselyne prépare le "Saupiquet". Elle seule a le don pour transformer un vulgaire morceau de foie, en une inimitable sauce qui accompagnera bientot les lièvres
"Vous sentez, c'est prêt" du nez et de l'oeil André avait décidé.
La tribu est en place, personne n'aurait manqué le WE à Serres, petit village de l'Ariège.
André désirait partager sa chasse, un simple plaisir que celui de vouloir offrir à ses amis une occasion de se retrouver, comme si le plaisir était encore plus intense parcqu'il était partagé avec la tribu.
La grande pièce qui nous héberge, résonne encore des exploits d'André notre chasseur pas très adroit au tir.
Il faut dire qu'avec lui les lièvres ont une sacrée chance de s'en sortir, d'abord il a un fusil qui a du mal à atteindre sa cible (excuse-moi André), ensuite il estime qu'il ne doit prélever que le minimum de gibier, juste assez pour que ses copains puissent se régaler.
L'estomac ingrat, les doigts propres, un ange passe, qui va lui poser la question:
"Et celui là, André, tu l'as tué comment"
Ses mains, ses bras et tout son corps piaffaient d'impatience, il suffit de lire son sourire pour se douter qu'il espérait discrètement la question.
Notre écolo-chasseur, nous mima à la façon chasseur comment il s'y était pris :
"Le premier "pet" est un tir stratégique, j'ai tiré juste devant, il a été surpris, s'est arrété, et là un 2ème pet, et je l'ai eu. Simple"
Bon en français il faut comprendre : je l'ai manqué au premier coup, il a fallut y revenir une 2ème fois.
La nuit s'avance.
Dans un coin, Nathalie explique à son assistance captivée, ses nouveaux jeux de société.
A l'autre bout, Philippe lui s'est fait enlever par les fadas de la belote, Myriam, Pierre et André. Pour rançon il devra combler le déficit de joueur, il ne sait pas jouer, pas grave, il devra apprendre. Il apprend vite le bougre, il gagne! pas juste, il a du jeu!
Près du feu, julie discute avec Alpha ..............son chien. Les yeux dans les yeux, elle lui explique qu'il est dans une maison qui n'est pas la sienne, qu'il doit bien se tenir, il a bien compris que cette nuit la plupart vont dormir par terre, et qu'il est inutile de nous réveiller demain matin avec une "léchouille de figure" dont il détient le secret.
Il a bien saisi aussi, que s'il voulait faire quelque chose vallait mieux le faire de suite.
Pour le reste je n'ai pas suivi, sans doute avaient-ils des secrets à partager, je ne me suis pas mélé de la conversation.
"Christopher n'est pas là"..... lui, c'est notre anglais de service, le chéri de ces dames.........
"Il n'est pas là!, mais où est-il,! il faut le chercher!, tu vois pas que!".....................
........Oh! Oh! Oh! les filles ça va !
Il est entré discrètement un jour dans le groupe, presque anonymement, aujourd'hui après une sévère ré-éducation occitano-latine, il se régale de grenouilles, escargots, chardonay, et lièvres au saupiquet bien sûr!
Notre Don-juan, dehors, les yeux hypnotisés par la voie lactée, le corps dans un sac de couchage, humait les senteurs de l'autome qui fuyaient devant l'hiver, sans doute les effets aussi d'un terrible vin de la malepère .
Les yeux fixés au-dessus de l'horizon de mon dernier bouquin Labyrinthe (à recomander) je savoure ces délicats instants, je ne pouvais m'empêcher de penser à lui. Il n'était plus là, mais la maison le respirait.
Je suis sûr qu'il nous observait et qu'il était heureux que sa maison serve de refuge à une espèce de tribu qui venait de temps à autre partager un lièvre, un tajine, une choucroute,.............
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La nuit a laissé sa place a l'aurore , faut penser à la rando de demain.
Comme toutes les randos, elle va monter, descendre. Iris et le Loup ouvriront la piste, Myriam et Roselyne en randonneuses balai, Pierre sans doute heureux de retrouver les barjots, il nous manquait. .....
Des oh! que c'est beau! bougez pas les gars, clic la photo, des Me..de c'est dur.
On partagera saucissons et jambons, café et gateaux, et Alpha pour la première fois sans quémander, aura droit à un bout de saucisse, sa patronne a craqué elle aussi (c'est ça l'effet tribu) et toujours les shows d'André, le chasseur pas comme les autres.
En se séparant le soir, on se donnera du "à bientot". Bientot, c'est le plus vite possible, c'est tout à l'heure, le premier qui devant son ordinateur enverra par mails, les déjà souvenirs d'un WE,
......................Comme pour se séparer le plus tard possible.......................

13 décembre 2006

Demain on va a la "ZAOUYA"

hébergement gratuit de photos & vidéos avec www.photomania.comDemain, on va à la "Zaouya"
Il n'en fallait pas plus pour exciter le jeune garçon d'environ 10 ans.
Il espérait cette phrase depuis quelques heures, elle se suffisait à elle-même, point besoin d'autres explications.
Il avait compris, son père venait de lui indiquer le lieu de chasse du lendemain.Sans mot dire, il se dirigea vers son armoire "d'ali baba", en sortit un boite dans laquelle il savait y trouver tout le nécessaire à la passionnante fabrication de cartouches.
"Voyons, pensa-t'il, la "Zaouya" c'est plûtot du lièvre donc du plomb de 4, d'abord faire l'inventaire de la cartouchière, enlever les cartouches de 10 et les remplacer en nombre par du 4".
Le rituel était au point, la confiance que lui prodiguait son père, en lui confiant la fabrication de ses cartouches, l'envahissait toujours d'une fiertée démesurée.
Méticuleusement, le geste sûr maintes fois repété, il introduisait l'amorce sans brusquer, elle pourrait exploser, c'est fait.
Maintenant la poudre, ni trop ni trop peu. Pas de risque, il avait minutieusement mis au point la dose, au fur et à mesure des chasses de son père et des remarques de celui ci.
A la "bourre "d'être maintenant délicatement enfoncée dans la cartouche.
Maintenant les plombs. Il sortit une boite sur laquelle la taille des plombs y était inscrite, comme pour la poudre, la dose était secrète, il fallait combiner astucieusement quantité et volume restant dans la cartouche.Prendre un carton pré-découpé du diamètre de la cartouche, y inscrire lisiblement le numéro. bien proprement.
Dernier geste, la délicate épreuve du sertissage, bloquer la cartouche dans une petite machine qui ressemble à un tour, activer la molette, la capsule venait de sertir son chef oeuvre.
Il traquait à present le regard de son père et attendait la phrase .............
Il surprit le regard croisé entre ses parents. Il devinait qu'en ce moment, se sachant épié, son père interrogeait sa femme du regard avant de prendre sa décision...................
Complices ou ennemis ?
"Tu veux venir avec moi à la chasse, mais attention, il faudra se lever de bonne heure".
La cavalerie avait gagné.
Ces moments là ne s'effaceront jamais de sa mémoire, mais savait-il ce jour là qu'il venait de fabriquer les ultimes cartouches pour son père.
Ceci est une autre histoire
.........un jour peut-être!

10 décembre 2006

Actu-realité 2

ACTU-réalité, c'est toujours l'actu vu par un français Raleur et Gaulois (comme tous les français).
Ce que j'ai aimé :
Les commentaires sur mon n°1 de ACTU-Réalité, bien vu sur la culture Occitane et je vous engage à aller sur mon nouveau lien permanent " défense de l' occitan"Profitez en pour visiter les blogs que je vous propose en lien: julie, kat, mikano, 68hard et d'autres à venir................
Pour le second commentaire, c'est vrai les réunions entre amis ne sont pas (encore) taxées ..........ouf!
Ce que je n'aime pas :
Les jeux Olympiques en Chine, Tibet et Tien an Men, mouchoir, ça n'a jamais existé. Tibet vous dites!!!!!!!!!!!!!!!!, Tien an men ? connais pas !!!!, C'est pas un fromage français ?
Echange AIRBUS contre amnésie plus ou moins longue selon montant du cheque .
La mode des Eoliennes (je détaillerai un jour, j'ai un avis trés mitigé aussi sur le bio-carburant, et les OGM).
Frêche, aprés les Harkis, les noirs de l'équipe de France, à qui le tour ? Honte pour le gouvernement et ses amis politiques qui condamnent, sans condamner, tout en condamnant, mais qui ne condamnent pas !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C'est pas juste
Le capital placé en bourse est mieux remunéré que le travail.
Ex: en début d'année le smic mensuel était de 1357 € environ, placé en bourse cette somme vaudrait 16% de plus à ce jour! (mais pas le smic) et qui a creé cette richesse si ce n'est le travail! (des autres)
"Alexandre le bienheureux nous a quittés". Il était notre discret voisin de la Malepère, salut l'artiste.
C'est pas juste! dirait Calimero

09 décembre 2006

L'insouciante jeunesse (épisode 2+3)


Les années scolaires (episodes 3+4)

L'école communale était à environ 5 km de la maison, moi l'enfant des terres arides, je devais me chausser, m'habiller, me peigner, laisser la fronde (ça non elle était planquée dans mon cartable).
Le début de la civilisation ?
40 élèves par classe, pas moins plutôt plus, un véritable souk, mais comme tout dans ce magnifique pays les apparences sont trompeuses, à la cloche nous rejoignons nos classes aussi rapidement que nos frêles gambettes pouvaient nous le permettre.
Fallait pas gouter à la justice de "Driss". Un géant de 4 mêtres! Large comme ça! missionné par le principal pour exécuter ses funestes sentences.
A chaque manquement au règlement, Driss après un regard complice avec le proviseur se dirigeait vers vous, vos frêles cuisses faisaient alors connaissance avec sa baguette en bambou.
La justice féodale fonctionnait jusqu'à la remise des compositions de calcul et de français.
Les 5 derniers, 5 coups de baguettes sur la plante des pieds, Driss devait jubiler, d'un geste presque élégant il vous soulevait, vous retournait, vous saisissait les pieds et hop!, la tête en bas, l'instit saisissait alors sa canne en bambou et bam! vous appreniez à compter très rapidement jusqu'à 5! ,en français et en arabe!
Les 5 autres, 5 tours de manège! Sympa pensez-vous. Surprise! C'était encore Driss qui battait la mesure de cette folle farandolle, la baguette à la main, il vous stimulait les fesses pour tourner plus vite.
Je ne sus jamais à quoi ressemblait les recompenses des 5 premiers de la classe, pas même des 10 premiers, ou encore des 20 premiers. On parlais vaguement de bon points qui donnaient droit ensuite à une image, je n'eus jamais l'honneur de partager la jouissance de ces "têtes d'affiche".
Mais pour des images je ne fus point motiver pour atteindre les sommets de la gloire, il fallait juste éviter Driss et sa baguette magique, elle vous motive plus que les bons points.
L'école du village n'était pas assez bien pour moi, c'etait la dernière invention de ma mère,
"Tu n'as jamais de bonnes notes, nous t'avons choisi Mibladen c'est une bonne école tu verras"
"Mibladen, mais c'est à 20 km !"
"Ce n'est pas un problème les M.... acceptent de te prendre en pension la semaine, me repondit elle, tu verras tu seras bien chez eux, tu pourras emmener ton lance pierre"
Je sentais bien que l'affaire avait éte minutieusement preparée, le lance pîerre , hum cette proposition au lieu de me rassurer me ce qui m'attendais etatit encore pire que ce que j'avais imaginé
Mais il me reste mon sauveur, lui va refuser cet éloignement qui se sert de l'école comme otage. Regard vers mon père, pas de réaction, j'insite, il doit bien voir la panique m'envahir, il va refuser c'est sûr on s'est toujours compris du regard......... La cavalerie battait en retraite.
1er jour à Mibladen, triste village que ce "bled" paumé au milieu de nul part, où personne n'y arrive ni en repart, un triste village minier, sans même des moineaux à chasser.
Fallait se faire virer pour retourner à Midelt, l'école devenait le chantage à mon adolescence, échange bonnes notes contre chasse, billard, pêche, ballades en 4x4 ect ...
Il fallait faire vite. Je compris rapidement que les élèves turbulents étaient écartés de l'école, et en plus ici point de Driss, la justice ce sera moi!
Il suffisait de provoquer une bagarre par jour, et à ce jeu-là, je me défendais.
Il se nommait Daniel, il était le plus fort de l'école, jamais il n'a su qu'il était le malheureux cobaye de ma funeste stratégie, en quelques minutes, après une futile provocation, il se retrouva dos au sol et demandait grâce. Je récoltais ma première punition. Chouette, je démarre fort!
"On ne peut plus le garder Monsieur Maurice, il se bat tous les jours ...............!"
Gagné! Il suffisait d'attendre un peu, je serai à nouveau chez moi à Middelt, je ferai la promesse que je travaillerai bien (quelques semaines) et le tour sera joué.
Mais c'était sans compter sur Vincent. Il arriva en cours d'année, son père mineur venait d'être muté, sa timidité ne dura que le temps d'attendre la récréation, il me provoqua. Le bougre, en quelques secondes, c'est moi qui criait grâce dans le bac à sable!
Ainsi un inconnu venait de prendre le pouvoir, les gosses de l'école lui imploraient sa protection, qu'il acceptait contre quelques gateaux, bonbons, billes, .......et en plus il s'enrichissait! Moi, je terrorisais mais gratuitement! Il devint le héros.
Briseur de rêve!!!!!!!!!!
Ma stratégie venait d'avorter, je décidais la rebellion passive, "n'avoir que des mauvaises notes". Avec çà, je devrais retourner à Midelt, il n'y avait pas d'autres écoles à moins de 200 km.

05 décembre 2006

Des codes, des codes, en veux-tu, en voilà!

La tête encore mal débarbouillée d'une nuit bien réparatrice, je quitte la maison.
Surtout ne pas oublier le code de l'alarme, le code, voyons le code, ah oui, 7852 fastoche celui là, c'est celui de ma carte bleue!
Sur le chemin qui même à mon gagne pain quotidien, et à celui des croquettes du chien, mon alerte essence cligotte ,"va falloir faire le plein". Carte spéciale et encore une fois on me réclame mon code avant de pouvoir me servir. Voyons la pompe c'est ...........ah voila je l'ai 1889, et en plus il me le change tous les ans ces idiots.
Arrivé au boulot, fallait bien prendre possession de mon outil de travail, que pensez-vous que je fige! (ça ne se dit pas mais ça me plait) le code bien sûr!. Ah celui-là, il est facile, je l'ai choisi, c'est celui de ma carte bleue, 7852.
Bien entendu, l'ordinateur qui ne voulait pas être en reste, lui aussi s'en est melé en me réclamant son code : 7852 (faut pas compliquer, vous venez de comprendre c'est celui de .........la carte bleue)!!!
Midi, (je pourrais dire 13h30 ça ferait bucheur) disons 12h30, faut penser à assouvir un petite faim, direction resto, "parking gratuit pour les clients" chouette j'y vais!
Repas terminé faut bien payer "veuillez taper votre code svp" j'exécute 7852, toujours irrité de recevoir des ordres d'une machine, encore plus facile, c'est celui de ..............bien sûr! ma carte bleue... élémentaire mon cher Watson!
Sortir du parking, barrière et message "veuillez taper votre code gratuit", celui-là, je l'avais écrit dans le creux de ma main, n'ayant aucune confiance à ma memoire temporaire (pas plus qu'à ma mémoire tout court) : 4529.
Re-code au boulot pour y entrer, et re-re-code pour en sortir vers 21 heures (quel bosseur! bon transigeons à 19h).
Ah enfin, je n'ai plus qu'à me diriger vers la douceur d'un accueillant foyer, quand tout d'un coup, "Me..de! les croquettes !" (voir plus bas histoire de croquettes).
Juste le temps, je cours, je vole entre les allées, j'arrive en nage devant le rayon, je charge, je fais demi-tour, direction la caisse, essouflé, j'entends avec plaisir le petit sifflement de l'enregistrement.
" Carte, monsieur ?"
" Oui "
"ça vous fera 23€"
J'introduis comme un grand ma carte dans le bidule.
"Premier essai", machinalement je tape "2389"
"Code erroné, 2ème essai"
Je m'énerve (dans ma tête). Comment pas bon! Je retape 2389, j'en suis sûr! c'est le bon!
Derrière moi, je sentais les excités du caddy se demander si j'allais bien me dépêcher, qu'ils avaient autre chose à faire........et que...... etc............. etc................
"Code erroné, veuillez recommencer"
Derrière moi (vous connaissez la suite ) ...
Le trou, pas moyen de se souvenir ......... je tente le coup ? ou pas ?
Vous prenez les chèques ? croyant résoudre mon problème de mémoire.
"Oui monsieur, mais il fallait le dire avant!"
Tant pis je me lance, je respire un bon coup. Tu te calmes et tu réfléchis bien .........voyons ton code c'est le même que :
Celui de la maison
Celui du bureau
Celui de l'ordinateur
C'est ........c'est.............. (question pour un champion, mais paumé) le ..............7852
Code bon!
Allez comprendre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je n'ose aussi vous dire que 7852 c'est aussi le code de :
la banque directe
Fnac et achats en ligne
etc............ etc..........

Moralité:
On te propose des codes pour te protéger. Donc si tu connais un de mes codes, tu peux te promener à l'aise :
Dans ma maison.
Dans mon bureau.
Dans mon ordinateur.
Dans mon compte en banque.
Dans tous les sites d'achat en ligne.

Pas mal la protection!

Et vous, çà marche comment ??????

P.S. : Ne soyez pas surpris si mon code ne marche pas... je viens de le changer!!! Pas folle la guêpe....

04 décembre 2006

Au clair de ma plume mon ami..........le blog

Il est surprenant le chemin qui vous entraîne, vous aspire même, lentement et sournoisement vers l'irrésistible tentation de jeter quelques lignes sur un blog.
Au début, vous écrivez trés égoïstement pour vous, et uniquement pour vous et votre nombril. D'abord, parce que vous vous doutez qu'il ne sait pas lire, et qu'en plus il ne se moquera pas de vos timides premières lignes!!!!
En plus, si vous pouviez ne pas le publier, vous le feriez.
"Faut pas pousser quand même me direz-vous!. Si tu ne veux pas de lecteur, il suffit d'écrire à l'ancienne, un journal intime ça s'appelait".
Commence à s'esquiser la première ambiguité. On voudrait écrire pour soi, tout en se disant qu'après tout "j'ai sans doute un peu de talent et quelques prédispositions à l'écriture", alors pourquoi ne pas tenter la folle aventure!
Vous connaissez vous, un musicien qui ne rêve que de jouer devant une salle vide ?
Je vous fais grâce de la technique, vous êtes devant l'écran aussi désorienté et paumé que le jour de votre premier rendez-vous! (Vous vous rapelez votre premier rendez vous ! Moi j'étais ................bon çà va, passons et revenons à notre écran! )
Que vais-je lui dire ? J'ai même pas le premier mot du premier article!
En géneral à la première chronique vous restez couvert, pas question de laisser entrevoir le moindre de vos traits de caractère, on ne s'étale pas comme ça, on ne fait pas "rami" de sa vie aussi facilement.
Commence la terrible attente! Vous venez de le publier! Qui va me lire ? Personne! ...... C'est pas grave, j'écris avant tout pour me faire plaisir!...............
Les premiers commentaires décident de votre avenir
"merci public"
"vous avez aimé ?"
"merci", "merci, ce n'est rien, j'ai pas de mérite."
"Déjà, quand j'étais petit, ma mère disait ................. "
"Et même en grandissant j'ai gardé ce style qui..................... "
"Et si on n'avait pas décidé de mon avenir pour moi, sans doute qu'aujourd'hui je serais.............."
Au deuxieme article, à la fois motivé et emporté par votre entourage qui par amitié, compassion, ou simplement parce qu'ils aiment, vous enlevez une couche et vous divulguez un petit secret par là, un souvenir par ci, une émotion pour finir.
Et puis, petit à petit, comme un sympathique oignon, votre épaisse couche protectrice s'étiole................Couche après couche jusqu'au coeur tendre.
Un jour vous vous demandez "Combien sont-ils à me lire". Aussitot compteur de visite. La course à l'Audimat, chaque soir les chiffres s'affichent, avec même des statistiques et des prévisionnels de visites ............. oui, oui.......... le compteur vous met la pression!!!!!!!!!
"Mais si j'ai des lecteurs, aiment-ils au moins ce que j'écris"?
La courbe de l'audimat vous aide, mais il vous faut plus : un compteur de satisfaction. C'est fait, "rangepage" est installé, il devrait vous donner la note de satisfaction de votre blog.
Premier jour 10/10, et les jours suivant 10/10. Pas possible, je suis pas si bon!
Réclamation à "google".
Voici la réponse "Ce ne sont pas les lecteurs qui vous jugent mais le célèbre moteur de recherche google" (véridique).
Un ordinateur me juge !!!!!!!!!!!!!!! Où va-t'on!!!!!!!!!!!!!!!!

Enfin, je dis ça moi, j'imagine que cela se passe comme ça, je n'y connais rien à tout ces trucs, je n'ai pas de bloog.
Je me demande même comment on peut captiver les gens avec ses histoires.