24 février 2009

Impossible d'écrire, c'est sa faute................


Je n’ai pas d’imagination en ce moment et en plus comment faire tant qu’il est là lui!

Alors je reprends une vieille histoire


Dimanche, beau temps, envie de sortir, réflexe moto.
Douzens, chez Tony, tiens Accassio est là, décision rapide tour de moto à trois, 1000 GTS, 750VFR, et mon 1200 bandit, même passion, tour de clef, départ.
St Couat, entrée difficile gros nid de poule, du travail pour la FFMC, salut 68hard!
Roquecourbe, allée de peupliers dorés, odeurs d'automne et de terre fraichement retournée, été indien.
Castelnau d'aude, panneau gravillon, dangers, piége à motard, merci panneaux.
au loin les éoliennes .......................beurk!!!!!!!!!!!
Tourouzelle, entrée du village, merveilleux panneau et croix en occitan "Torosela", traversée du canal du midi, village paradisiaque.
La Redorte, motard en face bonjour. Vide grenier sur la place, sourire et objet plein les bras bonnes affaires! et encore un panneau gravier ............
Azille, papy sur le banc, regard vide, bonjour tristesse.
Rieux Minervois, viticulteurs dans les vignes, début du calvaire de la taille.
Peyriac Minervois, encore des éoliennes re-beurk. Ralentissement, on te laisse passer, merci.
Laure Minervois, route du pays Cathare, abbaye du VIIIème siècle, histoire tragique.
Villegly, caveau du domaine "Villerambert Moureau" consommation modérée... dommage. Feuilles qui brûlent, automne parmi les hommes.
Villalier, bouquet de fleurs sur le bord de la route, souvenir douloureux. Pluie fine, froid et nuit.
Carcassonne, low cost qui clignotte, retour de we des carcassonnais, c'était bien Londres ?
Pluie forte et froid qui saisit .........mal équipé, ballade mal préparée.
Montréal, sauvés dans 5 minutes, la moto broute, tourner le bouton de la réserve .
Villeneuve les Montréal, fin de la ballade, chiens accueillants, moto dans le garage, béquille.
Un regard complice qui croise celui de votre femme, pas besoin de parler c'était bien.
Le froid dessus, allumettes dans la cheminée, chaleur enfin retrouvée.
Magret grillé et vin nouveau, régals du palais.
La pluie peut redoubler,
Lundi peut arriver,
Nous sommes prêts.
Un plaisr simple comme un tour en moto avec des copains dans le Minervois, un dimanche anonyme parmi les autres.
Pas a pas se fait notre chemin.

16 février 2009

Franfran a aimé aussi .........


Bonjour

Franfran n'a pas de blog, mais me fait parfois l'immense honneur de me laisser des messages, et Franfran est aussi un voisin. Merci à lui du commentaire qu'il m'a laissé sur mon mail.


« Quand je serai grand, je ferai Berbère »
C’est à la fois l’histoire de Patrick et de Maurice HIERARD confondus.
Patrick, le fils, écrit.
Son crayon pointe, dessine avec précision Maurice.
Maurice c’est le père.
L’un et l’autre sont en osmose.
C’est le miracle d’un deuil achevé. D’un amour qui perdure.
Désormais Patrick et Maurice ne font plus qu’un.
Patrick puise la sou rce de sa vie dans celle de son père.
On=2 0ne peut meilleur hommage.
On ne peut meilleur exemple ; des familles qui se construisent dans l’amour, l’effort et la solidarité.
Pas la solidarité qui consiste à donner sans rien recevoir de retour. Non, mais la solidarité qui ne détruit pas l’essence même du mot. Celle qui respecte les individus. Celle qui fait grandir l’un et l’autre.
Et c’est là, tout le contraire des dévolus de l’époque coloniale.
Car, sans la considération personne ne peut s’affranchir.
Quand donc, nos gouvernants l’appliqueront à leurs obligations d’élus ?
Maurice, pas plus que quiconque, n’avait besoin de sang pour construire sa vie d’homme. Et la réussir dans un environnement20à sa mesure.

Vos écrits, Patrick, m’ont ramené aux miens.
Il y a quelques années de cela, j’ai également édité un premier livre sur la vie de mes parents et celle de mon enfance artésienne, un récit mémoire intitulé « Les passagers des 4 saisons ».

Aujourd’hui, c’est surtout le périple de votre père, Maurice, qui m’interpelle.
Rappelez-vous, j’avais noté, au l ancement du livre, en commentaire, sur le blog de Kaay, « L’île au lagon », que le titre « Quand je serai grand, je ferai berbère » me plaisait.
Et pour cause, mon père, Joseph ALEXANDRE, était amené, en 1925/26/27, à participer aux opérations de guerre au Maroc. Appelé, il participa durant 18 mois, dans le Rif, à OUEZZAN puis KENITRA aux opérations de reddition d’ABDEL-KRIM. Cette épreuve militaire chez les spahis l’avait contraint comme de nombreux autres conscrits à quitter ses terres au profit d’intérêts qui n’étaient pas du tout les siens.
Sans doute, mesure t’on encore mal aujourd’hui la profondeur du gouffre au regard d’une France coloniale voulue par nos gouvernants d’alors, d’une France agricole campagnarde vécue au quotidien par nos paysans et d’un Maroc qui souffrait de l’ingérence de la France.=0 D
La « rencontre » avec Abdel Krim, c'est-à-dire avec les atrocités guerrières, marquèrent profondément Joseph mon père…

Contrairement à Maurice, Joseph, n’évoqua que rarement cette période. Et lorsque trois de ses enfants furent, 30 ans après, (fort heureusement j’étais le quatrième) à leur tour, appelés pour effectuer leur service militaire en ALGERIE croyez bien que les dits événements », n’étaient pour lui, rien d’autre, qu’une « guerre », une guerre détestable que, à juste titre, la France devait perdre…
Ceci dit, permettez moi d’ajouter qu’en tant qu’expatrié volontaire dans l’archipel des COMORES, et plus précisément à l’île MAYOTTE, (île qui aura prochain ement à se prononcer par référendum sur son désir, ou pas, à devenir française) nos politiques semblent, encore aujourd’hui, minimiser le désir profond de l’opposant. Celui d’être reconnu pour ce qu’il est véritablement au fond de lui-même, dans sa culture comme dans ses valeurs propres.
Force e st de constater que nos sociétés dites « cultivées » reconduisent les mêmes erreurs que par le passé. L’égo du colonisateur subsisterait-il toujours ?

Mais revenons à l’objet de mon commentaire initial:
Votre livre Patrick HIERARD est un bel, un véritable ouvrage de mémoire.
Vos écrits sont denses et précieux.
Sans doute, auriez-vous pu faire20deux tomes en gardant le même titre et le même contenu. Le premier « illusions marocaines » aurait été à l’honneur de Maurice, cet homme qui sut aimer et se faire aimer en bon français au même titre qu’un marocain. Et le second « illusions françaises » pour Patrick, le fils qui transmet si bien les valeurs familiales et n’a qu’un désir, honorer le père bon citoyen.0D
Bravo Patrick

11 février 2009

L'Apres (fin! enfin!)


Il était tout heureux, quand un journaliste de « la Dépêche du midi » l’a pris en photo, il faisait le fier, moi je le tenait timidement dans les mains « plus haut le livre » me lance le photographe. Il en était tout fier, et moi pur la premiére fois tout jaloux ! C’est qui le maître ?
Mon livre voyage à présent. J’ai su récemment qu’il voguait sur un porte avion le Charles De Gaulle, il est en mission secrète parait-il. Ça c’est lui qui me le dit, il en rajoute !
Il m’a envoyé une carte postale d’Allemagne, je ne sais d’où, je n’ai retenu le lieu trop compliqué. Trois autres du Canada, il aime mais il y fait moins 30 aujourd’hui et il neige, c’est parait-il l’hiver le plus froid, je ne peux m’empêcher d’en sourire, lui voulait aller au Maroc. Au Maroc, il y est aussi. Il est allé à Midelt. Je ne sais si le Dr Mouhib, lui a fait grimper la Mimouna. Et puis ce cher Monsieur Livre a visité la capitale Rabat avec Salah, il parait même que dans la famille il a fallu tirer au sort celui qui allait le lire en premier, vous imaginez ! Salah attendra que 3 personnes l’ai lu avant lui pour s’y atteler.
Dernièrement j’ai appris aussi que du coté de Papeete, il y avait un bouquin qui se baladait et qui se faisait appeler « le Berbère ». Il aurait pu aller au USA, mais sa nouvelle propriétaire lui a demandé de l’attendre en France, la lecture sera pour cet été, en attendant, il peut faire ce qu’il veut, il en profite.
Je viens juste de recevoir une dépêche « votre livre vient de passer la cordillère des Andes, il sera demain au Chili »
Et en France me direz-vous, que fait-il ?
Il voyage un maximum le bougre, il est allé du coté de Lyon, Toulouse, Narbonne, Rouen, Montpellier, le Cantal, l’Ariège, La capitale, la Côte d’Azur…..................
Il est grand, il m'echappe.........................

08 février 2009

AL Amal - Espoir


bonjour

Cette semaine pas le message, le troisime épisode de "l'apres" attenda

Je vous remercie d'aller faire un tour vers http://alamalespoir.blogspot.com/ mon nouveau blog, d'un autre genre

merci à tous

02 février 2009

L'apres (épisode 2)


Moi! essaye ai-je de lui expliquer, j’ai écris un manuscrit intime, intimiste même, pour nous la famille en huit clos de nos sentiments et de ma frousse. Et dieu sait si j’ai puisé parfois au plus profond de mon silence enfoui et muré pour oser écrire ce que je n’osais même pas dire. Et lui, il veut que tout le monde sache tout de ma vie, que j’étale comme cela mon âme à tous les vents sans y avoir été préparé. Qui comprendra cela !
Je fus catégorique, non ! Le livre sera et restera le secret de notre famille et à la limite celui de nos amis les plus intimes, ceux qui ne découvriront qu’une face cachée du personnage,
Quel péché capital, un matin m’a fait craqué ? Il n’y a désormais plus de restriction. J’ai peur que l’on me découvre, mais malgré tout, je m’affiche partout avec lui, nous sommes devenus amis, il m’explique que ceux qui l’ont lu lui ont demandé qui l’avait écrit. Il répond fièrement lui aussi que le nom de l’auteur était écrit sur la couverture. Il m’a présenté quelques lecteurs qui on su me flatter, et j’ai aimé les croire. Certains même souhaitent que j’écrive un autre livre !
Mais je n’ai qu’une vie ! Comment en raconter une autre ? Jamais je ne saurai inventer pour le compte d’autrui une autre vie, un autre héros, une autre aventure. Un autre moi que celui qui désormais a déshabillé son âme

Écrire de nouveau, et appeler cela un roman?

Et lui mon héros j’en fais quoi ? Il m’aide pour mon premier livre et je le licencie pour l’autre !

Je ne pourrai jamais !
Quelques bibliothèques lui ont demandé s’il acceptait d’être dédicacé ! Il m’a a nouveau convaincu, j’irai avec lui quelques samedis, par-ci par-là, le présenter. Moi je resterai en arrière, c’est lui le héro à présent.
C’est le péché d’orgueil ça non ?
a suivre