30 novembre 2008

Rien n'a changé n'es-ce pas?


> Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.

> Avec cette pleine puissance,> en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France,

> de l'Europe peut-être.> Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.

> Dieu sait pourtant que le Président se démène :

> il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ;

> ne pouvant créer, il décrète ;

> il cherche à donner le change sur sa nullité ;

> c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.

> L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère

> est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.

> Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.

> Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse.

> Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit

> et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise.

> On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".>


> Victor HUGO, dans " Napoléon, le petit "

> Réédité chez Actes Sud>


> VOUS PENSIEZ A QUI ? ...

23 novembre 2008

Il y a des jours comme cela ...................


Tous les jours valent d’être vécus certes, mais pour certains c’est à se demander si on n’aurait pas mieux fait d’aller se coucher, d’autres, où l’on aimerait bien un rappel, bis répétita !
Je me réjouissais à l’avance de la journée qui commençait, malgré les quelques 950 kilomètres qui m’attendaient dans la journée, et malgré l’heure matinale, je ne doutais pas que cette journée allait être agréable.Mon sourire dans la glace venait de me le confirmer.
Tard ce soir, là, sur le retour, la nuit tranquille et paisible commençait à me border, je constatais avec plaisir que la journée était en tous points conforme à mes espérances matinales. J’aime ces heures tardives et solitaires où seul dans son carrosse, un cd en compagnon, vous estimez avoir bien rempli votre journée.Benabar, Raphaël, Mickey 3D, et les Flamands roses m’accompagnaient, et s’ils voulaient se retirer après avoir mérité un petit repos : Encore ! Bis ! Bis ! Encore ! …... Benabar surtout doit m’en vouloir.
Ma voiture championne du monde et pas fière pour cela, me signalait qu’il fallait aussi penser à elle si je voulais qu’ensemble nous atteignions notre havre ce soir. Mais juste ce qu’il faut de carburant, pas plus, ma voiture et moi sommes en harmonie, nous préférons notre pompiste au village. Le papé à la pompe, il te sert et en plus il est bavard et son fiston s’occupe bien de ma chère championne. Quelques litres dans le réservoir, direction la caisse.
............Une moto. Réflexe, je me gare à coté.Un motard et sa compagne. Réflexe, j’engage la conversation.
Lui de face, sympa, elle de dos.
Elle semblait captive de ce bras qu’elle enlaçait comme s’il était son sauveur, son guide, son havre. Conversation de motard :« Le temps »« La vitesse »« La moto »
Lui sympa, elle toujours de dos.
« Il allait sur Béziers »« J’ai aussi une moto »« Non, d’une autre marque »
Lui sympa, elle toujours de dos.
Enfin, elle se retourna, sans desserrer sa prise, sans doute intriguée. Je vis son visage et compris alors qu’il était ses yeux, elle cherchait, nez au vent comme un animal apeuré, d’où pouvait bien venir cette sensation de présence, me localisa, sans doute rassurée, me fit un sourire, mais pas un mot.Je compris aussi qu’il était sa voix.Il me dit adieu, enfourcha sa moto, elle en fit autant, un autre sourire, normal, elle me connaissait maintenant.Elle s’agrippa à lui, que dis-je elle fusionna avec lui.
La moto s’éloigna, il n’y avait sans doute pas 10 minutes que nous nous étions rencontrés.
Il y a des jours comme çà où quelques minutes vous marquent pour des années.La vie est un immense plat à consommer, avec modération ou excès, peu importe.Mais des instants comme celui-là en donnent tout son piment.Et vous…………………….
Benabar disponible me raconta la suite de son histoire.La maison est à vendre, dans un terrain vague,……….. Et des gentils fantômes………………
I’ am a poor lonesome cowboyAnd a long way from home …….

17 novembre 2008

Enfin ,je l'ai fait !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Ouf !!!!!!!!!!!!!!!!!
Et bien maintenant le sors en est jeté, je ne peux plus rien pour lui, il faudra qu’il apprenne à vivre seul sans moi.
Apres une semaine intense de relecture parfois jusqu'à 1 heure du matin y compris le WE, hier soir j’ai confié mon livre à mon éditeur.
Snif…………………….
Puis viendra le temps de vous l’envoyer. A ce sujet je remercie les 59 personnes qui vont être les premières à le lire avant les autres
Mais ne pleurez pas les autres, il y aura un vrai lancement en janvier, il sera présent dans les bonnes bibliothèques, et puis quand même j’en ai commandé 10 de plus pour les retardataires qui tiennent à en recevoir un avec dedidace.
A bientôt mes amis
Patrick

02 novembre 2008

On ne devrai jamais se relire!!!!!!!!!!!!!!!


On ne doit jamais relire ses écrits………..
Jamais se demander si c’est bon ou pas……….
On devrait faire confiance à l’instinct du premier instant, celui qui vous a aidé à jeter les lignes sur la feuille blanche.
Les premiers mots sont toujours justes parce qu’ils vous viennent du plus profond des tripes. En ce noment l’éditeur me demande de relire mon livre édité à 1 exemplaire pour le corriger
Malheur !!J’ai envie de tout refaire
Dés le troisième épisode, j’ai arrêté et relu…. Relu….relu …..Et réécrit entièrement le chapitre trois
Ma femme m’a portée l’estocade : «Tes lecteurs après le 1er et 2 eme chapitre si bien écrit vont s’arrêter au 3eme et ne termineront pas ton livre ce qui serait une injustice »
Je crois en son jugement alors en un jour et des sueurs plus loin je l’ai entièrement revu
Elle a aimé ouf !!!!!!!!!!!!!!!!
Alors cher amis, ceux qui m’ont fait à ce jour l’honneur de m’acheter ce livre en toute confiance, s’il vous plait lisez le au moins jusqu’au chapitre trois, je corrige le reste, je vous tiens au courrant si vous pouvez lire le reste

Amitiés a tous
Patrick