16 septembre 2006

Rendez-vous avec BACCHUS

Cette fois, c'est la bonne, je vais faire mon vin!
André, mon ami vigneron m'a donné 100 kg de MERLOT à 13,9 degrés .
"Avec ça! m'a-t-il dit tu vas nous faire du nectar". Le problème, je ne sais même pas par où commencer.
Mon fiston m'a acheté un livre aprés le lamentable échec de l'an passé, c'est une façon polie de me dire que mon premier essai n'était pas terrible.
J'écoute avec ferveur, comme un disciple, Serge qui lui, a déjà réussi une cuvée.
Je vous donne régulièrement RV sur ce journal que je mettrai à jour au fur et à mesure que mon "oeuvre" prendra forme (j'espére)!
Dimanche 17 septembre
J'en bave !!,
Rien ne se passe comme prévu, la fermentation ne démarre pas, les copains me disent "il te faut une température de 20 degrés mini pour que ça fermente"
Oui, mais ils sont bons eux, comment faire quand le température extérieure est de 12 degrés!
"Chauffe du moût et verse le dedans" Sitôt dit, sitôt fait. 3 fois, je suis revenu sur l'ouvrage et ..............toujours rien. Pas de bulles salvatrices, pas de petits frémissements encourageants, rien, calme plat dans les fûts.
Alors ce matin, j'ai pris le taureau par les cornes, j'ai transporté mes deux futs dans..............la maison.
J'attends depuis 1 heure. Cela me rappelle le temps où j'aidais mon père à garder les moutons. Les nuits où nous savions qu'il allait y avoir beaucoup d'agnelage, on dormait dans la bergerie pour surveiller les jeunes mères et les aider à agneler. Toutes les heures l'un de nous se levait et faisait un tour, il arrivait parfois que nous nous croisions, on allait voir même si ce n'était pas notre tour.
Là c'est pareil, je suis devant mes fûts, comme jadis devant mes brebis en me disant "ça se passera bien"...
Lundi 18 septembre :
Que croyez-vous que je "fige" en arrivant du boulot ? Vous avez trouvé, je me suis précipité devant mes tonneaux, l'oreille aux aguets je me suis approché, j'ai demandé le silence......
Qu'ouie-je! qu'entends-je! une douce mélodie me parvient, certes ce n'est pas du Scorpion, ni du ACDC, mais je distingue bien le bruit de la délivrance, celle de la fermentation qui démarre.
Je viens de franchir mon premier Rubicon, mais, il m'en reste bien d'autres encore.
Déja je panique, je me demande bien ce que je dois faire maintenant.
Allo! Serge! c'est moi Patrick, je voudrais te demander .....
Mardi 19 Septembre
Comme hier soir et surement comme les soirs à venir, je me suis précipité sur mes fûts.
Là, je suis peinard! la douce et rassurante musique continue, c'est au moins du PinkFloyd, température 22 degrés, que demander de plus.
Merci à 68Hard, pour ses conseils. Lui c'est le pape, que dis-je le Berlioz (il aurait surement préféré que je dise le ACDC) de la vignification, et je sais qu'il se branche sur mon blog.
Serge est passé, on a préparé les travaux à venir, je dois bricoler une bonbonne avec une sortie par le bouchon, j'enfile un tuyau et trempe l'autre bout dans une bouteille. Vous "captez que dalle! , moi pas beaucoup plus, mais avec de tels professeurs.!!!!!
20 au 23 septembre
Je n'ai fait que surveiller amoureusement mes fûts. Tous les soirs mélange des pulpes avec le jus, puis mesure avec le Mustimètre, (monsieur ne se refuse rien, il investit)
Mustimètre à 1035, 1020, 1010, 1002 le 23 septembre et..............995 le 24 septembre, c'est d'aprés les spécialistes le signe de la fin de la fermentation alcoolique, confirmée par une autre mesure le lendemain à 995 également.
Ouf! la premiére étape s'est plutôt bien déroulée ( raneur!)
Mais voila! pourquoi tout irait bien pour le novice, ll faut qu'il en bave un peu, il va pas nous faire le meilleur vin du monde dés sa premiére tentative ! non!
Le 25 septembre
La fermentation reprend, du moins je le crois, Wilfrid le copain oenoloque me dit "c'est la malo qui démarre". Qu'es aco la malo ?
C'est une deuxième fermentation qui peut démarrer de suite ou au printemps, il faut faire vite, elle doit se dérouler à l'abri de l'oxygéne.
Pas le temps de soutirer mon vin, je bricole une installation digne des meilleurs ingénieurs de la NASA (voire la photo).
Et depuis j'attends, ça bulle tous les jours.
J'en entends de toutes. Tu n'aurais pas du faire comme ça" Moi, j'aurai fais comme çi! J'ai jamais vu la malo se faire avec les pulpes encore dans le fût!
Je flippe un maxi !
3 Octobre
ça ne bulle plus, j'attends demain et si c'est confirmé je soutire! Que vais-je trouver quand j'ouvrirai ces fûts!!!!!!!!!!
4 octobre
Plus de bulles! Aussi délicatement qu'un chirurgien j'ouvre mes fûts.
On se croirait à la chasse au trésor, je suis Peter Pan qui vient de découvrir un coffre sur l'ile, je l'ouvre et .......... cela n'a rien à voir, je m'égare mais la tension est la même!
J'ouvre donc mes fûts et .......RAS tout semble parfait, il faut donc soutirer.
Tout est terminé en 1 heure. Environ 70 l de vin, je ne suis pas assez connaisseur pour savoir s'il sera bon, mais à mon gout ça va.
La malo est-elle terminée ? Ou n'a t'elle pas encore commencée ? Pour cela je prépare un échantillon pour le labo.
Demain j'aurai la réponse .......il me tarde..................
6 octobre
"C'est grave docteur!!!!!!! elle est comment mon analyse"?
"Pas mal du tout, l'alcool, le sr5,L'at ,ph,l'av,................" il me cite comme une liste à la Prévert et comme de bien entendu, je ne comprends rien à ces chiffres...
En resumé, il faut soutirer une seconde fois, et attendre religieusement que la mallo se fasse...........aujourd'hui peut-être........ dans 5 mois sûrement.
Je vais vous quitter pour quelques mois, je reprendrai l'antenne à la malo
salut à vous?

11 septembre 2006

Enfin le MADRES !






Cela faisait au moins 4 ans que je voulais faire le MADRES, depuis ce WE c'est fait!
Il est quand même mystérieux ce Madres! J'ai l'impression qu'il est proptégé par des forces occultes qui cherchent à t'empêcher de l'approcher d'abord, de le vaincre par la suite.
Déjà, pourquoi avoir attendu 4 ans pour se décider ? Ni Pierrot le bucheron, ni Iris et le Loup, qui m'accompagnent aujourd'hui ne peuvent répondre, mais ils sont bien de mon avis, il y a bien quelque chose d'étrange à cela.
Déjà, hier soir un randonneur de passage nous annonce froidement que le Madres "il faut s'y connaître pour l'attaquer". IL nous indique une multitude de chemins, puis nous déconseille aussiôt de les prendre en prétextant à chaque fois le danger .
Par la cabanne de la Rouquette "c'est pas mal, ah! et puis non, pas en montant plutôt en redescendant! mais faites attention en descendant il y a un passage que les vieux appelaient "mal passe" il faut s'agripper avec les mains, c'est dangereux"
"Vous pouvez aussi gagner du temps en coupant dés le départ, vous montez en suivant la rivière et vous arriverez à la piste". Enfin un conseil stimulant et rassurant.
Bonne nuit pour tous sous la tente, quand je dis bonne nuit je suis sympa... Car Iris et moi avons fait le même rêve ! Il pleut à torrent toute la nuit, la rando est finie, pourvu que la tente ne prenne l'eau!
Ce n'est qu'au petit matin que nous nous sommes tous apperçus que le temps était magnifique, et que la randonnée s'annonçait sous les meilleurs hospices!
A la cabanne tournez à droite criai-je, tout fier d'avoir retenu la leçon d'hier soir!
Il arriva ce dont vous vous doutez.................on s'est perdu!! plus de rivière à droite et plus de chemin devant nous.
C'est dans ce climat de suspicion qu'apparût de je ne sais où un cheval noir, un Merens sans doute, il nous regarda d'un air narquois, je me retounai pour m'assurer qu'il ne nous suivait pas, il n'était plus là!
Pierrot t'as vu le Merens !
Quel Merens ! Y'a pas de Merens dans ce coin! Faut arrèter l'anti-gel à Iris le soir avant d'aller au lit!
Alléluia! La piste droit devant. Nous l'empruntons jusqu'à la carrière comme indiquée sur le plan.
Mais après une heure de marche toujours pas de carrière de Talc. Bizarre !!
Encore quelques métres et l'on décide de la marche à suivre. A droite, un peu plus loin un panneau indique "cabanne de la Rouquette".
Quelle force mystérieuse nous avait justement entrainés vers la cabanne et son passage difficile de "mal passe".
"Il faut faire demi-tour et retrouver le chemin vers le Madres" nous suggera Pierrot
Pas plus de quelques centaines de métres nous apercevons entre les arbres la carrière de"Talc". Vous l'aviez vu vous en montant demanda Myriam!
Non ! personne ne l'avait vue ! Comment une carrière de Talc aussi visible nous a t'elle échappée ? c'est à ne rien y comprendre!
Plus bas, une marque jaune, c'est par là qu'il faut s'engager.
Nous le faisons, mais nous sentons bien que quelque chose ou quelqu'un ne veut pas que nous accédions au Madres...
La piste traverse une jolie forêt, le moral revient et les grosses blagues de Pierrot recommencent à détendre l'atmosphére. Enfin, jusqu'à ce que nous rencontrions des ossements sur notre chemin.
"A ton avis toi le paysan c'est quoi ça" me demanda Iris. Une vache ou un isard, c'est difficile à dire avec si peu d'indices !
Enfin se termine la forêt, nous arrivons à la cabanne de "La Balmette" nous sommes sur la bonne route.
Une halte s'impose pour admirer les magnifiques paturages qui s'étendent à perte de vue, bien plat, une ancienne vallée glacière nous ouvrait ses bras ou bien nous aspirait-elle vers un nouveau destin ?
Un pomme, de l'eau, quelques photos et nous voilà repartis .
C'est quoi cette masse blanche là-bas ! En s'approchant nous découvrimes avec horreur le corps d'une vache quasi entiére qui avait commencée à servir de repas aux vautours!
Les nombreuses plumes qui bordaient la malheureuse en témoignait.
Témoin aussi des empoignades entre les charognards, des plumes tapissaient la plaine partout sur un rayon de 20 métres, attestant des rudes combats qui se déroulent pour la survie ou simplement par gourmandise.
Spectacle affreux !! à ne pas décrire.
Il fallut bien la majesté du spectacle qui s'offrait devant nous pour oublier l'épisode macabre.
Il est où le Madres! ça fait 2 heures que nous marchons et pas de Madres devant nous. Sur la carte il faut prendre tout droit, arrivé en haut de cette colline à gauche on devrait le voir, il se dévoilera à là toute derniére minute .
Souffrance maxi, le dénivellé de 1000 mètres commence à nous courber l'échine, mais si prêt du but perssone ne lachera.
Enfin le plateau est atteint, comme toujours j'arrive le dernier, mais point de Madres, point "d'Orris " qui matérialise son sommet. J'ai l'impression qu' à chaque pas, lui, recule .
D'ailleurs, ce monsieur a un pied dans les P.O et un pied dans l'Aude, comme s'il cherchait encore ses racines ou s'il prenait plaisir à ridiculiser les novices qui tout le long du chemin demadent aux randonneurs qu'ils croisent "Il est où le Madres!"
Enfin, je le vois ce fameux "Orris ". Le Madres avait-il décidé d'abréger ma souffrance et de m'offrir enfin ma récompense ?
De ma jeune carriére de randonneur je n'ai admiré pareil paysage. 360 degrés de plaisir intense, de jouissance même.
Devant, le "Roc blanc" qui domine le "Québec Ariégeois", un peu plus à gauche "l'Ourtiset et le Bentaillole" mes pics préférés, pas uniquement pour le plaisir de la ballade, mais ma femme et moi accompagnés de Pierrot et Christopher avons démarré nos randonnées par l'ascension de ces deux pics. Nous y retournons régulièrement en "pélerinage " et jamais sans camper la veille.
Au pied, le Pays de Sault et ses fameuses pommes de terres, encore devant les "Camporels" avec le "petit Peric" et puis ......et puis ..........que des pics de renom que nous avons pour la plupart déjà escaladés.
"C'est même plus beau que le CANIGOU! " J'avais à peine terminé ma phrase que j'eus l'étrange impression que l'on m'observait, une présence oppressante, de celle qui vous oblige instinctivement à vous retourner en préparant une possible parade !
"Et enfin derriére vous" s'exclama dominique un ami randonneur "Le CANIGOU nous surveille"
C'était ça, c'etait lui, je le vis là-bas pas si loin . Je venais d'abjurer ma derniere randonnée,
Allait-il se vexer? que fera-t'il la prochaine fois que je le retrouverai ? me laissera-t'il tranquille quand j'attaquerai la goulotte?
Une photo de groupe autour de "l'Orris ". "C'est moi qui l'ai construit" dit dominique comme si cela avait été un épisode banal de sa vie réussie de grand randonneur .
"Quand j'etais jeune je venais en vacance en bas au village et tous les jours avec les copains on montait l'orris, la pierre au dessus de l'entrée, c'est moi qui l'ai posée".
C'est çà dominique, un grand gaillard sec comme ses batons de randonnée, il parle peu, mais il a tout fait en randonnée, la France, le Maroc, la Mauritanie et que sais-je encore. Il nous a cité tous les pics que nous avions autour de nous. Le Madres c'est sa mecque, il y monte toujours seul plusieurs fois par an, ma femme dit que c'est sa résidence secondaire!
"Revenez par le Bernard Sauvage, ça vaut le coup!" Ce fut son dernier conseil, il s'éloigna et sa frêle silhouette disparût.
Les crêtes du retour sont d'une beauté rare, nous avons même donné un nom de baptême à un pic sans nom,"le toit du cyclope". Je ne vous dit rien, mais si un jour vous grimpez au Madres, le pic avant le Bernard sauvage c'est lui, et vous comprendrez pourquoi il fût ainsi baptisé.
Au retour rien à signaler jusqu'à ce que nous revenions dans la plaine et devont repasser devant la vache.
"A dondé esta el "Bernard sauvage" ?
Sorti de nul part un couple d'espagnol nous appostropha. Surprenant que personne ne les ai vu s'approcher de nous.
L'homme portait un jeune enfant sur le dos, et sa femme était affublée d'un ridicule parapluie.
Que pouvait bien faire à 16 heures un couple aussi étrange, qui ne ressemblait à rien.
Dans la descente nous n'arrêtions pas de nous étonner de la bêtise des gens! 16 heures, en septembre, avec un orage qui se prépare, un jeune bébé et pas de carte.
Arrivés au refuge de Caillau fin de la rando. Un rituel "monaco" comme à chaque fin rando et nous voila frais comme des gardons, prêts à commenter la journée.
"Vous avez vu les randonneurs espagnols" ! Tu parles! nous répondit le garde d' un air soucieux, "Ils n'avaient même pas de chaussettes, il a fallu que je leur en prête"
"Mais il fallait les empêcher de monter, c'est trop risqué". Le garde me regarda avec des yeux navrés et me dit :"C'est comme si quelqu'un les attirait, il n'y a rien eu à faire"
L'orage gronde là-haut, la pluie ne va pas tarder, c'est certain ils ne seront jamais de retour avant la nuit, et cet orage qui s'approche de plus en plus prêt.
La-haut le seigneur Madres reprend possesion de ses terres qu'il avait momentanement prêtées à des randonneurs qu'il sélectionne minutieusement!!!
Nous avions réussi notre examen malgré tous les mystéres non éclaircis qui avaient toute la journée jalonné notre marche
Mais eux la-haut !!!
Il m'arrive encore aujourd'hui d'y penser !
Que sont-ils devenus ?

05 septembre 2006

Croisade contre les Parfaits










Thierry, mon ami le Dromois, m'a dit un jour : "Ils sont comment ces châteaux cathares ?"
"Qu'à cela ne tienne! De l'Ariège aux P. Orientales, je vais te les faire visiter" lui répondis-je.
Et nous voilà sur la route avec nos 1200 bandit et Varadero.

Départ pour l'Ariège et MONSEGUR. En fait, notre rando commence par là mais l'histoire des Cathares se termine là, à ce chateau, par le bucher des derniers "infidéles" qui ont refusé d'abjurer.
Nous sommes le 16 mars 1244 et plus de 200 "faydits cathares" ou "Parfaits" se jettent dans le feu en un lieu nommé "Prat del cramat" au pied du chateau.
Mais voilà, le trésor du château avait disparu ! Mais quel était ce trésor que tout le monde cherche encore aujoud'hui ?
Le Graal ?
L'abbé SAUNIERE l'aurait-il trouvé et emporté à Rennes le Château, explicant ainsi sa subite richesse ?
Dans le roman DA VINCI CODE l'auteur ne manque pas de faire référence à Rennes le Château et au trésor de l'abbé Saunière !

Le dernier Parfait connu sera brûlé dès 1321 à Villerouge-Terménés. En effet, Bélibaste avait été repris, à la suite de l'action d'un "agent double", en Catalogne où il s'était réfugié.
Ainsi disparut dans le midi une religion différente du catholissisme. Si j'en crois mes lectures, elle était beaucoup plus proche du peuple que ne pouvait l'être la religion officielle du pape.
Le midi fut rapidement rattaché à la France et perdit ainsi son indépendance.
Je retrouve encore chez ces gens un esprit frondeur contre le nord qui me rappelle bien cette volonté d'être avant tout des languedociens.
On aime l'OM, le Cassoulet, la Paella, le bon vin (mais celui de chez nous!).
Que voulez-vous, il doit persister dans chaque languedocien un peu de ce sang des "Parfaits"!

Par la suite nos motos nous ont amené à :
Puivert
Puilaurens
Peyrepetuse
Padern
Aguilar
Villerouge terménés où la fin du dernier cathare Bélibaste y est racontée.
Traversée des gorges de Galamus. 3 bonnes raisons pour vous y arréter.
La 1ére : les gorges elles-mêmes.
La 2ème : l'hermitage au fond du canyon!!
Et la 3ème, me direz-vous ?
La 3ème, c'est l'hermite lui-même.! Ah! ça! pour le voir, il faut oser y descendre dans cette gorge et avoir le courage de le déranger dans sa méditation.
Osez !! Il ne demande que ça ! Même qu'à la fin, il ne voudra plus vous quitter, à condition bien sûr que vous ayez un peu de conversation!! Il vous contera des histoires que je ne puis vous relater ici!!!
Visite du château d'Arques.
Ne manquez pas le château Anne de Joyeuses à Couiza (il n'est pas cathare).
A Cucugnan, vous pouvez y dormir et manger, de toute façon vous êtes obligés d'aller à Cucugnan! Pourquoi ? Tout simplement parce que l'Hermite de Galamus vous en aura parlé!
Ca corse l'énigme non ?
De plus, vous pourrez aussi aller voir le curé, il prêche désormais devant une église pleine depuis qu'il a dit à ses fidèles qu'il les avait tous vus en enfer!!!!!!!
Pour le reste de l'Aude, si vous souhaitez voir d'autres châteaux, ne manquez pas la ville fortifiée Minerve, le château de Saissac et Carcassonne, bien sûr !
Béziers, Toulouse, Albi ont été des places fortes du catharisme où des combats sanglants ont opposé les "croisés du Nord" conduits par Simon de Montfort.
Il trouvera la mort au siège de Toulouse (ça lui reste bien personne ne l'avait invité!!) contre les armées du Languedoc qui était indépendant à l'époque.
Il y a sept siècles que disparaissait l'église d'Occitanie tuée par l'Eglise de Rome, mais aussi par une certaine idée du pouvoir royal en France.