20 octobre 2008

Je le pense! Alors je l'ai ecris dans mon livre


Dans chaque livre il y a quelques remerciements. Moi quand j'ai voulu le faire je ne savais plus ou m' arrêter tant j'avais de vrais amis à remercier. Alors l'éditeur a dit banco alons y! et voila ce que cela donne


Remerciements


A ma famille,

Ma femme Myriam pour ses encouragements permanents. A mes enfants, Marie Noëlle et Christophe mes fidèles supporters, et à mes frères Daniel et Claude pour leur avoir trituré leurs souvenirs.

A mes amis blogeurs, et autres supporters

Leurs commentaires m’ont aidé quand ma plume s’évaporait

Lyliane, Cergie, M. Mouhib, Majid blal, S.Abdelmoumene, Vincent, Delphinium, Evelyss, Julie, Margueritte, Elia, Fabrice, Thérèse, Viviane, Esperanza, HPY, Rosette et René, Didier et Mireille, Mike, Josie, Jean Bernard et Colette, Denis, Thierry et Nicole, Francis et Colette, Andrée et Jacques, Frederic et Christine, Tarek, Chrisounet, Celina, Takkou, Roger, Mikano, Julie, Jean, Chandler,……..et tous les anonymes visiteurs de mon blog
http://moto-rando.blogspot.com/


A mes amis du village pour leurs encouragements.

André et Roselyne, Wolfgang et Iris, Nathalie et Philipe, Pierre

Mes amis de lycée, avec eux j’étais plus fort

Jean jacques, Christian, Jean Luc, Denis

A mon éditeur,

T. Rollet du « Masque d’or » qui a cru en mon travail.

Enfin au héros de ce roman

Le Maroc, et ses habitants.

11 octobre 2008

Quand je serai grand, je ferai bérbére (roman)


je vous offre en primeur le debut de mon roman, les premires lignes qui d'aprés mon editeur, sont excellentes , a vous de juger.................................


Je souffre, je saigne. Il est minuit. Je n’arrive toujours pas à me lancer dans ce maudit roman que je repousse en permanence au lendemain depuis plus de 20 ans. Je le mijote à petit feu au plus profond de mes doigts, et malgré toute ma passion, et ma fougue, je n’arrive pas à l’écrire. J’ai tenté des milliers de fois l’ouvrage, j’ai écris, mais après quelques jours de pénible labeur, si j’avais le malheur de me relire je jetais farouchement en pâture, mes lignes au « delete » de mon ordinateur fatigué de ne cesser de faire et défaire mon Pénélope ouvrage.
J’étais épuisé. Maurice encore une fois avait gagné. Mon talent n’était pas à la hauteur pour écrire le roman dont il était le charismatique héros omni présent, et dont il en surveillait les moindres gestes, les moindres lignes. Il ne se gênait pas pour me dire que l’histoire que je tentais d’écrire était imaginaire et quelle sonnait faux. Que lui sa vraie vie, il ne l’avait pas vécu comme cela. Que je n’avais pas de talent, qu’il valait mieux comme toujours que j’abandonne et que j’aille me consacrer à mes bonzaïs. La vérité c’est que je détiens une fabuleuse histoire, mais que mon héros Maurice, n’est pas n’importe qui. Il m’étouffe, je le crains, je le sens toujours près de moi qui m’observe. Je suis seul devant mon clavier, comme devant un immense gouffre de lettres, de ponctuation, de vocabulaire et de mots. Je n’ose plonger dans l’abîme de mes premiers mots, de mes premières phrases. J’ai bien trop peur de ne jamais remonter tout à fait intact de l’abysse de ce livre.
Je déteste en plus que l’on lise par dessus mon épaule, et lui ne va pas se gêner, il va le faire en permanence, il va lire en direct tout ce que je veux écrire.
Tout ceci n’est il pas en fait, qu’une longue et une bien mauvaise excuse ?
J’ai aussi envie de me raconter un peu. Au passage. Mon héros c’est un peu beaucoup de moi, Si je parle de lui, je devrai à un moment parler de moi et partager son histoire. Alors tant pis pour toi Maurice si tu parcours en direct, sans filet ces lignes. Je vais partager avec toi ce roman, je vais m’inscrire dans ta vie, et tu verras un jour nous partagerons nos souvenirs.
Mes doigts enfin rassurés se jettent sur le clavier, et comme toute belle histoire………… elle commence par……………..
Il était une fois .........................
A suivre........ euh .......non pas à suivre......................vous savez ce qu'il vous reste à faire .. .....pour Nöel par exemple

03 octobre 2008

Quand je serai grand, je ferai bérbére


Extrait de mon livre qui va paraitre en decembre


Je repensais à ce gosse qui à Midelt feignait de ne pas entendre sa mère qui l’appelait pour la sieste, aujourd’hui j’aurais tant aimé qu’on me l’imposât ! Mystère de la vie ! Misère du temps qui change. J’aurai tant aimé entendre, tant rêver d’entendre, non seulement pour se reposer mais pour l’amour que ces mots dégageaient
– Tu es fatigué repose-toi cette après-midi
Au lieu de cela
– Patrick, allez, on y va, le travail n’attend pas »
Mon père la première fois qu’il avait entendu cette phrase s’était lui engagé dans l’armée. Moi pour l’armée point besoin de s’engager, j’étais servi sur place !
Comment pouvait-il être aussi présent au Maroc, et si absent aujourd’hui. Ce qui avait changé entre nous deux c’était la France. Oui la France nous éloignait sournoisement chaque jour un peu plus.
Je ne demandais qu’une journée de repos de temps en temps, aller pécher ou patauger à la rivière, un peu, pas beaucoup, pas souvent, de temps en temps pour aller jouer avec les copains dans la forêt. Je ne vous parle pas des filles, j’étais nul, et timide au point de les repousser alors que je voulais faire le beau.
Il y avait bien un été une fille, Viviane, une Corse qui passait ses vacances à la Mouline chez sa grand-mère. Je passais plus que de raison devant chez elle, à toutes les heures avec mon beau tracteur tout propre, pour lui montrer fièrement que j’existais. Quand j’arrivais devant la maison mon cœur explosait de trouille, et si par malheur elle était là devant la porte ou dans le jardin, je n’avais même pas le courage de lui dire bonjour. Pire : je passais devant parfois même en regardant ailleurs. Ridicule !
«Ah ! Ces paysans !» devait elle penser
Ce n’est pas grave : demain j’aurais le courage, demain je recommencerais. Et, bien sûr, je récidivais mes exploits de timide invétéré. Toutes les parcelles de fourrages dont l’itinéraire devait me mener devant chez elle, recevaient de ma part les soins les plus intensifs. Quand je passais devant chez elle et qu’elle n’était pas là, je souffrais toute la journée d’une vraie peine d’amoureux très transit.
Et fièrement con.

a suivre.....................................

Si vous voulez en savoir plus et le commander par exemple,ci joint le lien de mon éditeur

merci à vous