29 mai 2009

1er Jour de AJACCIO à SARTENE




Les Acteurs de ce voyage: Didier et Marie-jo, Thierry et Nicole, Myriam et votre serviteur








Je vous présente ma moto, c’est un BANDIT 1250 cm3, toute neuf pour l’occasion nous étrennions elle et moi les routes corses, nous allions aussi faire mutuellement connaissance.

Apres un bon petit déjeuné à Ajaccio, en route pour Sartène vers le sud, en suivant la cote
Entre temps, nous avons prévu de nous arrêter sur le site préhistorique de FILITOSA

Une halte à PROPRIANO, et sa magnifique baie, pour boire une bonne bière corse, la Serena, ou la Paloma, le seul vers d’alcool que je m’autorise jusqu'à ce soir, nous visitons la vieille ville






Arrivés à Sartène, nous déposons nos affaires dans la chambre d’hôte pour aller se baigner sur une plage très reculée de TIZZANO, connue de Thierry, l’ami en VARADERO Honda


Cette nuit nous dormirons dans une chambre d’hôte, c’est pour nous inévitable d’aller rencontrer les corses dans leur propre maison et de pouvoir mutuellement échanger



Trêve de bavardage profitez des photos

A bientôt sur les routes corses

26 mai 2009

Une semaine en Corse en moto

Il est 7 heures du matin, Nous sommes dans le bateau depuis hier soir 19h, depart de Marseille.
C'est la premiere vue de AJACCIO, pas mal deja non!


Ajaccio se dessine doucement, elle aussi se leve. Le vent frais me reveille d'une nuit à rever de mes futurs tours et detours


C'est l'heure, il faut descendre, ouf! à nous la Corse!!


A bientot sur les routes Corses






12 mai 2009

Ils sont mort ..........pourquoi?



Il y a quelques siècles, une éternité, c’était à peine hier, souvenez vous.
A Paris, Germain s’élance sur la barricade, en passant il saisit le drapeau rouge de son espoir, et s’écroule une balle dans la tête, le gouvernement n’aime pas cette révolte, l’armée le fait savoir.
C’était un dimanche.
A Lyon, Félicien est en grève depuis trois mois. Trois mois sans salaire, ni repas. Trois mois que lui et ses compagnons bloquent les filatures, lui c’est un Canus. Il veut vivre juste un peu mieux, 3 sous par mois, ce n’est pas beaucoup. Félicien ne verra pas la fin de la grève, les hommes à cheval chargent la foule. Félicien piétiné s’en va rejoindre le monde du silence,
C’était un dimanche.
A St Etienne, pas question de descendre, c’est trop dangereux, la mine menace de s’écrouler. Alphonse le gueule noir, mène la révolte, ils veulent plus de sécurité, et ne pas crever comme des taupes au moindre souffle de la mort. Les patrons ne les paient plus, ils sont aussi propriétaire des boulangeries, épiceries, lingeries, de leur habitation…de leur vie… alors Alphonse comme ses amis reprennent le travail. Grisou, 40 morts, Alphonse ne remontera plus ses yeux bleus au soleil.
C’était un dimanche

Aujourd’hui, travailler plus pour gagner plus ! Travailler plus pour gagner à peine pareil!
Même le dimanche

Pardon Gavroche !!!!!

Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l'air de s'amuser beaucoup. C'était le moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge par un couplet. On le visait sans cesse, on le manquait toujours. Les gardes nationaux et les soldats riaient en l'ajustant. Il se couchait, puis se redressait, s'effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait, reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez, et cependant pillait les cartouches, vidait les gibernes et remplissait son panier. Les insurgés, haletants d'anxiété, le suivaient des yeux. La barricade tremblait ; lui, il chantait. Ce n'était pas un enfant, ce n'était pas un homme ; c'était un étrange gamin fée. On eût dit le nain invulnérable de la mêlée. Les balles couraient après lui, il était plus leste qu'elles. Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette. Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa. Toute la barricade poussa un cri ; mais il y avait de l'Antée dans ce pygmée ; pour le gamin toucher le pavé, c'est comme pour le géant toucher la terre ; Gavroche n'était tombé que pour se redresser ; il resta assis sur son séant, un long filet de sang rayait son visage, il éleva ses deux bras en l'air, regarda du côté d'où était venu le coup, et se mit à chanter :

"Je suis tombé par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C'est la faute à...SARKO "

Les Misérables, Cinquième partie, Livre I,« La guerre entre quatre murs », Chapitre XV « Gavroche dehors »

02 mai 2009

Dedicaces (épisode 1)


Retranché bien à l’abri de mon ambitieux stylo, j’attendais que quelqu’un s’approche et me demande : « C’est de vous ? ».
Avec un brin d’orgueil, bien placé, je répondrai « Oui Madame », parce que mon expérience des librairies me fait penser que c’est une femme qui m’accostera en premier.
Je ne rougis plus quand on me pose la question, mon stylo et moi nous commençons à avoir une petite expérience de ce que l’on nomme la « rencontre avec ses lecteurs ».
Dans mon cas, je rencontre plutôt mes futurs lecteurs.
Médiathèques et librairies sont devenues mes sorties du vendredi soir et samedi après midi.
Pour les médiathèques, je préfère proposer une « Evocation du Maroc » avec un diaporama à l’intérieur duquel je glisse mon livre. Les lecteurs semblent apprécier, si j’en juge le taux d’achat par la suite.
Les livres sont en vue,……….Je sors mon sourire…….J’attends, le stylo bien au chaud, et nerveux…….il veut bosser….
Me reviennent des anecdotes. Le vieux monsieur que je reconnais dès le premier coup d’œil. Je parle de lui dans mon livre, c’est mon 1er instituteur, je tremble pour la dédicace. Mes oreilles se souviennent instinctivement du pincement à chaque faute que je faisais, et j’en faisais assez pour les rougir toutes les deux. Il est fier de moi, et moi je lui dis enfin que je lui dois une bonne partie de ce livre,……. séance émotion………
C’est la vielle dame, très vieille dame qui me tend une photo, je regarde… stupéfaction, c’est ma mère à la plage au Maroc, elle a à peine 25 ans. Photo inédite…..qui est l’homme à coté d’elle ? Question ……………….La vielle dame me regarde de ses yeux souriants profonds. Deux secondes après j’annonce « Colette ». Le père de la dame n’est ni plus ni moins que le « garde chasse de mon livre » et parrain de mon frère. Je l’avais perdu de vue depuis 40 ans.
C’est le libraire qui me dit : « Une dame est passée ce matin, elle ne peut revenir pour votre dédicace ce soir, elle se nomme xxxx et souhaite que vous lui dédicaciez un livre ».
X est ma prof de français à qui je dois ma « Vocation d’écriture ». C’est elle dans mon livre à qui je rends ma dissertation sur le « Poteau téléphonique », ceux qui l’on lu, comprendront mon émotion, j’avais 14 ans à peine, et je découvrais la lecture et l’écriture grâce à elle…….et à sa……………. beauté………
C’est « Elle surlalune » la blogeuse de Narbonne, elle aussi auteur d’un livre que je vous recommande. Sa timidité plein les poches sous son mouchoir, nous échangeons avec un plaisir immense sur nos romans respectifs. Allez faire un tour chez elle, je suis certain que vous n’avez rien lu de pareil, une curiosité à ne pas manquer.
à suivre si vous le voulez bien