27 janvier 2009

L' Après (épisode 1)



L’après

Quand un matin, il y a de cela 2 ans environ, je décidai d’écrire mon livre « Quand je serai grand, je ferai berbère », je n’avais qu’une ambition, écrire au moins un manuscrit que les enfants et tous mes petits enfants se transmettraient de génération en génération. Un peu comme une promesse faite à un ancêtre. Je voulais que les générations présentes et à venir n’oublient pas ce qu’a pu être la vie de Maurice.
Les pages se sont accumulées. Elles m’ont terrorisé, angoissé, parfois même fait pleurer, tant j’étais dans l’Abysse de ce livre, tant il m’avait envoûté.
Les pages ont enfanté des chapitres, qui parfois n’avaient pas le temps de voir le jour que je les « génocidait » rageusement. Je savais que « Maurice » n’aurait pas aimé, il fallait à nouveau se pencher sur l’ouvrage, y mettre son cœur et ses tripes, sinon autant retourner à mes Bonzaïs.
Il m’est arrivé de vivre l’enfer, pas un mot, pas une phrase, pas même une idée. Mon héros parfois m’échappait, je ne savais où le retrouver, ni quand il allait m’aider à reprendre mes lignes.
Cela ne m’étonnait pas, mais m’énervait toujours autant. Il n’a toujours pas changé, il continue à faire ce que bon lui semble. Et moi j’attendais impatiemment qu’il me fasse signe, un mot, une lettre, un lieu jadis que nous avions fréquenté ensemble, un indice, un bruit, rien. J’ai maintes fois tenté de lui forcer la main. J’ai allumé rageusement l’ordinateur, ouvert mon dossier, lu le dernier chapitre, et lancé mes doigts sur le clavier. Rien ! Ils restaient de glace. Rien ! Il n’en sortait rien.
Pire, si j’insistais en relisant un chapitre, je me surprenais à le haïr et tentais de le renvoyer au fin fond de mon disque dur.
J’attendais un signe ! J’attendais qu’il veuille bien revenir m’enchanter le clavier.
Alors, ces jours-là, marqué de son sceau, j’ai écrit à toutes heures, parfois même sur un bout de papier, un bout de ma mémoire, en pleine nuit, dans l’avion, sur un parking, dans mes rêves. J’écrivais. Des mots me venaient, des phrases toutes prêtes, toutes faites. Je n’étais pas seul à écrire, il m’encourageait. Des mots et des mots plus loin. Des phrases et des phrases plus loin, des chapitres et des chapitres plus loin, des incessantes scènes de rupture, mais aussi des heures de jouissance intense où mes doigts seuls guidaient, plus rapides que mon esprit. Un matin je crois, j’ai écrit FIN. J’étais fatigué, lessivé, mais fier ! Je crois l’avoir étonné.
La chrysalide du manuscrit a donné naissance à un livre, je ne voulais pas, mais une force dont je ne connaissais pas encore la source me poussait à le faire. Alors un jour, le manuscrit fut livre! un vrai ! Avec une couverture, une photo, mon nom orgueilleusement écrit tout en haut, un joli titre, et même le nom de mon éditeur. Tout était pareil comme pour les grands, d’Ormesson, Pennac, Choukkri…………..
Mais le livre peu à peu m’exorcisait, m’échappait, il n’était plus le mien, je ne maîtrisais plus sa folle envie d’être connu et reconnu.
Ce Monsieur s’est prit d’un coup d’une ambition nouvelle, être lu ! IL me dit être suffisamment grand pour savoir ce qu’il voulait faire de sa vie, et surtout ne pas croupir dans les bibliothèques de la famille, jusqu'à la 100ème génération.
Il voulait être libre, voyager avec ses lecteurs, il ne connaissait pas le Maroc, c’était de ma faute, je lui avais donné l’envie folle et irrésistible d’aller à Timexaouine rencontrer Youssouf. Puis aller à Douirane, goûter l’huile d’olive. Enfin à Midelt, grimper sur le haut de la Mimouna. Il voulait aller humer les pâturages de Layrole, voir la maison de 1739 à Serres. Et puis quand il sera connu, il voyagera au hasard de ses nouveaux maîtres. C’est cela, il était lui devenu Un Berbère ! J’étais abasourdi ! Mon manuscrit avait grandi et m’échappait définitivement, si je ne l’accompagnais pas dans ses rêves les plus fous
à suivre

21 janvier 2009

Viviane a aimé mon livre



bonjour à tous


Viviane m'a fait l'honneur de m'acheter plusieurs livres et meme de m'envoyer un commentaire, je ne resite pas à l'envie de vous le faire partager

Viviane a un blog magnifique sur l'histoire des Cathares, je vous engage à lui rendre visite



"J'ai fini de lire ton livre depuis mardi dernier.Je t'assure que tu as réussi là un récit qui fait réfléchir.Tu as "démontré" que quel que soit "son milieu" un enfant arrive toujours à "s'adapter", à progresser et à devenir quelqu'un de bien qui réussit sa vie, justement parce qu'elle est plus précieuse que TOUT.Par moment tu rejoins ce que dit Boris Cyrulnik "Certains enfants, sont contraints à la métamorphose et ils s'en sortent parce qu'ils ont une stratégie de survie".Tu arrives bien à nous montrer que la crainte de perdre l'amour de ses parents est une crainte différente des autres parce qu'elle mobilise toutes nos défenses.En re-pensant à mes lectures de philo ( j'ai vu que tu n'aimais pas, je fais très court) mais ce que tu écris prouve une fois de plus que les interdictions introjectées sont des "précurseurs" du SurMoi, héritier des parents par la menace des punitions et à la fois pourvoyeur d'amour juste rassurant.Par moment tu me faisais penser à Zola et pourtant chez lui la représentation des parents est peu présente, mais par le côté de "la mère dominante" et du "père idéalisé"J'ai aimé l'histoire de ce père hors du commun, mais j'ai vu en particulier un petit garçon débrouillard et intelligent qui arrive à déjouer et à anticiper, j'ai vu ensuite un adolescent qui veut "rattraper son retard" pour être digne de celle qu'il aime et bizarrement j'ai entrevu un fils qui adore tellement son père que bien des années plus tard il reproduit tout à fait inconsciemment le même schéma que lui ( celui de son père - un exemple : ton père a menacé le Corse (l'aurait-il fait), tu as menacé le pion du lycée (l'aurais-tu agressé?)J'ai attendu un peu pour avoir les avis de ceux qui ont lu ton livre et tous ont aimé, certains auraient préféré qu'il y ait deux livres! d'autres se demandent s'il y aura une "suite"...


Et si vous aussi vous souhaitez m'envoyer un commentaire je le ferai paraitre

Pour commander mon livre

mon mail: avec une dedicace: pas-a-pas@club-internet.fr

dans les librairies: code isbn: 978 2 915785 48 7

ou sur amazon: http://www.amazon.fr/


08 janvier 2009

Le mur bleu


Sous la peinture azur, la haine ou l’amour ?
Graffiti de la révolte ou de l’espoir ?
Cacher les mots d’amour en bleu
Bleu du Kohl des yeux des amoureux
Y avait il un cœur, ou une arme ?
La misère, et des larmes
Mais demain, sur le miroir bleu du mur
Refleurirons les mots de la liberté

05 janvier 2009

Un matin à attendre


Maman, nez Kleenex, rhume !
Papy, tête dans les mains, Acéphalie !
Gamin, bras cassé sur le cœur, plâtre !
L’Inconnue aux yeux verts, fesse gauche, fesse droite, fesse gauche, fesse droite, sciatique !
Bébé qui pleure, va savoir !
Galla, Voici, Match, estomac bobo qui chante, Gastro
Attendre et encore attendre, toujours attendre !
C’est à qui le tour ! Je me lève.
« Bonjour docteur »…….. Nez kleenex

BONNE ANNEE A TOUS