19 septembre 2008

Mes années college (épisode 17)



J’adorais monter à la « Deveze », aujourd’hui cette piste est devenue une randonnée pédestre. A l’époque on partait de bien plus bas. Arrivé en haut 3 a 4 heurs plus tard, nous prenions un déjeuné bien mérité, et moi je partageais le repas des grands. Pain campagnard, jambon de pays, œufs dur du poulailler, vin acide des vignes ariégeoises, fromage de brebis ou de chèvre des paysans du coin. Rassasiés, moi aussi et comme eux j’essuyais mon opinel sur mon pantalon ou sur la manche gauche, et le refermais comme un grand que j’étais. Les sacs vides et la panse engourdie nous redescendions alors vers la plaine, jusqu'à la prochaine fois, la semaine qui suivait.
Une à deux fois je suis resté une nuit la haut avec le pâtre, nous partagions une toute petite maison en pierres. Elle était si timide qu’on ne lui voyait presque que le toit. C’était bien la haut seuls lui et moi. Et puis au matin je redescendais.
C’est mon père qui avait eu l’idée de relancer la tradition de la transhumance, non pas par folklore régional, mais pour des raisons économiques. Nous les éleveurs de la région vivions tous sur de petites propriétés et partagions les revenus entre, moutons, vaches et de maigres cultures céréalières. Aucun de nous ne pouvait à lui seul se payer un berger pour un si petit troupeau. Ainsi proposa t’il de s’unir, de prendre un berger en commun que chacun payera en fonction du nombre de brebis à faire garder. Ainsi, dans la plaine les terres pouvaient se reposer et offrir leurs meilleurs ramages pour le fourrage. Après l’arabe, le pied noir, on l’appelait désormais Maurice, il en fut flatté. Ouf ! Enfin !
Les maquignons dans la plaine ne changèrent toujours pas de stratégie, et le mouton ne se vendait que pour mieux tenir les éleveurs de la région sous leur lucrative domination
a suivre
et si vous voulez faire un tour du coté de chez mon éditeur,vous y trouverz mon livre et bien d'autres
amitié
patrick

03 septembre 2008

Maintenant j'y suis..........


J’y suis………………………….
Je vais être publié, le livre issu de ce blog se nommera
"Quand je serai grand, je ferai berbere"
et c’est un vrai plaisir de jeune père. J’attends avec impatience de toucher le fruit de ce travail qui parfois m’a emmené vers d’autres horizons. Ecrire et décrire la vie de son père et ensuite creuser ses propres instants de vie, semble plus facile a dire qu’a écrire
Et puis un matin « le masque d’or » Mon éditeur vous fait confiance, il tente l’aventure et croit en vous
Que faire ?
Accepter et vivre une autre vie, celle de l’accouchement, ce sera pour janvier.
En attendant le livre est en pré-publicité et pré-vente, vous pouvez commander dés aujourd’hui. Je vous remercie tous, amis blogguer de votre soutien. Grâce à vos commentaires j’ai trouvé le courage quand ma plume se dérobait (il y a une petite page pour vous à la fin du livre)
Amitiés littéraires
Patrick

le 4eme de couverture

Pour commander

Quand je serai grand, je ferai Berbère
par Mail:

Résumé
Laissez vous entraîner par la saga de Maurice, l’orphelin de Lorraine, qui débarque au Maroc en 1926 pour y mater la révolte des tribus d’Abdel Krim. Suivez-le quand il s’opposera à l’armée américaine de Patton qui débarque au Maroc pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il aime passionnément le Maroc, mais Maurice sera pris dans la tourmente de ce pays qui cherche son indépendance. Meurtres sauvages d’Européens, réponse tribale de l’armée française et c’est l’engrenage dramatique. Il échappera à des attentats, il ne vivra plus qu’avec son revolver et sa grenade dans la poche.
Le calme revient, Maurice trouve sa voix au Sud marocain en aidant les fellahs à développer leur agriculture, il est aimé et respecté, Maurice c’est sur mourra au Maroc.
1965, le retour mystérieux vers la France : il découvre l’affreux nom de « Rapatriés », il est un étranger dans son propre pays, il souffre et sa famille aussi. C’est alors la longue adaptation à son nouveau pays. Maurice a 60 ans…
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