Je traverse ma rue piétonne, univers surréaliste des matins froids, une idée en tête.
je l'appérçois. Elle est vielle et me tend la main, murmurant je ne sais quelle promesse de paradis. Misère ou simulation ?
Sur l'autre trottoir aussi. Elle parle seule, étrange ! Elle pleure, me croise je me retourne, elle disparaît dans les vapeurs brûlantes de ses rêves d’antan.
Sa guitare misère sur le dos, il cherche, il hume la meilleure place, celle qui fera tinter les pièces de la survie. Mangera-t-il ce soir ?
Devant l'eglise. Le regard dans ses mains jointes, il attend que le culte ouvre ses lourdes portes, il veut rentrer il a quelque chose à se faire pardonner dans le silence.
Dans la rue voisine. Le gros camion, les klaxons, certains travaillent et d’autres sont impatients.
Le gominé trop sur de lui, avec ses plumes fanées, parle trop fort, son téléphone génétique rivé aux oreilles. Il me dépasse, il est seul, ce soir aussi sûrement.
Lui aussi parle seul. Il fonce sur moi, je m’écarte, il dit qu’il me connaît, moi pas. Il me prend la main, la relâche et s’en va, fou ou génie ?
Sous le porche. Chiens, Loups ? Loubards ? Jeunes ? Immigrés ? Paumés ? ………Synonymes ?
On parle anglais, je n’aime pas, mais va savoir pourquoi, faudra me soigner non !
Le rideau de fer se lève, ma ville s’éveille, j’attendais pour les journaux, parle-t-on de ma dédicace d’hier ?
Sur l'autre trottoir aussi. Elle parle seule, étrange ! Elle pleure, me croise je me retourne, elle disparaît dans les vapeurs brûlantes de ses rêves d’antan.
Sa guitare misère sur le dos, il cherche, il hume la meilleure place, celle qui fera tinter les pièces de la survie. Mangera-t-il ce soir ?
Devant l'eglise. Le regard dans ses mains jointes, il attend que le culte ouvre ses lourdes portes, il veut rentrer il a quelque chose à se faire pardonner dans le silence.
Dans la rue voisine. Le gros camion, les klaxons, certains travaillent et d’autres sont impatients.
Le gominé trop sur de lui, avec ses plumes fanées, parle trop fort, son téléphone génétique rivé aux oreilles. Il me dépasse, il est seul, ce soir aussi sûrement.
Lui aussi parle seul. Il fonce sur moi, je m’écarte, il dit qu’il me connaît, moi pas. Il me prend la main, la relâche et s’en va, fou ou génie ?
Sous le porche. Chiens, Loups ? Loubards ? Jeunes ? Immigrés ? Paumés ? ………Synonymes ?
On parle anglais, je n’aime pas, mais va savoir pourquoi, faudra me soigner non !
Le rideau de fer se lève, ma ville s’éveille, j’attendais pour les journaux, parle-t-on de ma dédicace d’hier ?
J’ai les journaux, vise un café et commande. Rien ! Ce sera pour demain.