16 février 2009

Franfran a aimé aussi .........


Bonjour

Franfran n'a pas de blog, mais me fait parfois l'immense honneur de me laisser des messages, et Franfran est aussi un voisin. Merci à lui du commentaire qu'il m'a laissé sur mon mail.


« Quand je serai grand, je ferai Berbère »
C’est à la fois l’histoire de Patrick et de Maurice HIERARD confondus.
Patrick, le fils, écrit.
Son crayon pointe, dessine avec précision Maurice.
Maurice c’est le père.
L’un et l’autre sont en osmose.
C’est le miracle d’un deuil achevé. D’un amour qui perdure.
Désormais Patrick et Maurice ne font plus qu’un.
Patrick puise la sou rce de sa vie dans celle de son père.
On=2 0ne peut meilleur hommage.
On ne peut meilleur exemple ; des familles qui se construisent dans l’amour, l’effort et la solidarité.
Pas la solidarité qui consiste à donner sans rien recevoir de retour. Non, mais la solidarité qui ne détruit pas l’essence même du mot. Celle qui respecte les individus. Celle qui fait grandir l’un et l’autre.
Et c’est là, tout le contraire des dévolus de l’époque coloniale.
Car, sans la considération personne ne peut s’affranchir.
Quand donc, nos gouvernants l’appliqueront à leurs obligations d’élus ?
Maurice, pas plus que quiconque, n’avait besoin de sang pour construire sa vie d’homme. Et la réussir dans un environnement20à sa mesure.

Vos écrits, Patrick, m’ont ramené aux miens.
Il y a quelques années de cela, j’ai également édité un premier livre sur la vie de mes parents et celle de mon enfance artésienne, un récit mémoire intitulé « Les passagers des 4 saisons ».

Aujourd’hui, c’est surtout le périple de votre père, Maurice, qui m’interpelle.
Rappelez-vous, j’avais noté, au l ancement du livre, en commentaire, sur le blog de Kaay, « L’île au lagon », que le titre « Quand je serai grand, je ferai berbère » me plaisait.
Et pour cause, mon père, Joseph ALEXANDRE, était amené, en 1925/26/27, à participer aux opérations de guerre au Maroc. Appelé, il participa durant 18 mois, dans le Rif, à OUEZZAN puis KENITRA aux opérations de reddition d’ABDEL-KRIM. Cette épreuve militaire chez les spahis l’avait contraint comme de nombreux autres conscrits à quitter ses terres au profit d’intérêts qui n’étaient pas du tout les siens.
Sans doute, mesure t’on encore mal aujourd’hui la profondeur du gouffre au regard d’une France coloniale voulue par nos gouvernants d’alors, d’une France agricole campagnarde vécue au quotidien par nos paysans et d’un Maroc qui souffrait de l’ingérence de la France.=0 D
La « rencontre » avec Abdel Krim, c'est-à-dire avec les atrocités guerrières, marquèrent profondément Joseph mon père…

Contrairement à Maurice, Joseph, n’évoqua que rarement cette période. Et lorsque trois de ses enfants furent, 30 ans après, (fort heureusement j’étais le quatrième) à leur tour, appelés pour effectuer leur service militaire en ALGERIE croyez bien que les dits événements », n’étaient pour lui, rien d’autre, qu’une « guerre », une guerre détestable que, à juste titre, la France devait perdre…
Ceci dit, permettez moi d’ajouter qu’en tant qu’expatrié volontaire dans l’archipel des COMORES, et plus précisément à l’île MAYOTTE, (île qui aura prochain ement à se prononcer par référendum sur son désir, ou pas, à devenir française) nos politiques semblent, encore aujourd’hui, minimiser le désir profond de l’opposant. Celui d’être reconnu pour ce qu’il est véritablement au fond de lui-même, dans sa culture comme dans ses valeurs propres.
Force e st de constater que nos sociétés dites « cultivées » reconduisent les mêmes erreurs que par le passé. L’égo du colonisateur subsisterait-il toujours ?

Mais revenons à l’objet de mon commentaire initial:
Votre livre Patrick HIERARD est un bel, un véritable ouvrage de mémoire.
Vos écrits sont denses et précieux.
Sans doute, auriez-vous pu faire20deux tomes en gardant le même titre et le même contenu. Le premier « illusions marocaines » aurait été à l’honneur de Maurice, cet homme qui sut aimer et se faire aimer en bon français au même titre qu’un marocain. Et le second « illusions françaises » pour Patrick, le fils qui transmet si bien les valeurs familiales et n’a qu’un désir, honorer le père bon citoyen.0D
Bravo Patrick

18 commentaires:

Cergie a dit…

Bonjour Patrick,
Franfran n'a pas de blog et il s'exprime sur ce qu'il a ressenti en lisant ton livre.
Tu te souviens que je t'ai dit dès mon arrivée chez toi ce que je pensais de ton écriture, je l'ai comparée à celle d'Azouz Begag qui parlait de son enfance en France. Je ne pense que je ne pourrai en dire beaucoup plus.
A bientôt, Patrick
Bises

Anonyme a dit…

Et bien Franfran a été conquis par une écriture limpide et agréable à lire ....
C'est tout à ton honneur de recevoir de tels compliments....
bravo à toi
biz

lyliane six a dit…

Ma sœur qui habite l'Allemagne, me l'a chipé la dernière fois, elle revient aujourd'hui sans l'oublier,le vais le planquer et je pourrai enfin le lire!.

Pas a pas a dit…

bonjour cergie
etre comparé a Azouz begag est un bien trop grand honneur
c'est vrai que tes encouragements des le debut ont peses dans ma decision d'ecrire definitivement ce livre
merci
patrick

Pas a pas a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Pas a pas a dit…

bonjour jalhouse
merci bien de ce tres sympathique commentaire, je n'oublie pas le cd, mais je suis en deplacement constant en ce momement
a bientot
patrick

Pas a pas a dit…

bonjour lyliane
tu diras a ta soeur que ce n'est pas bien de hipper les affaires d sa soeur
bonne lecture (j'espere)
patrick

Jerry OX a dit…

yes !! pour un Franfran conquit 1000 lecteurs séduits !!

voilà une critique qui vaut de l'or et c'est bougrement bien méritée !!

PS : bien sur Léo Férré mais aussi Bob Dylan, Bruce Springsteen , Renaud ou Jean Ferrat ! la musique est un cri qui vient de l'intérieur !!

lyliane six a dit…

J'ai commencé ton livre, et j'adore déjà le papier, il est très doux, comme le je lis tous les soirs dans mon lit c'est très agréable !!!!
Bon week end, veinard d'être allé au Québec.

Pas a pas a dit…

bonjour jean philippe
je pensais t'avoir repondu et je ne vois pas mon message, je viellis, ce ne peut etre que cela
je voudrai bien avoir mille lecteur, pour le moment ce n'est pas le cas, mas qui sait, les gens semblent aimer
pour la liste de chanteur on est ok, j'ai reconnu bernard Lavillier, c'est surement l'un des meilleurs, je ne loupe jamais quand il passe chez moi
amities
patrick

Pas a pas a dit…

bonjour lyliane
merci deja de ces quelques mots, je sais que tu suis ce blog de façon tres acidue et notament a l'epoque des extraits du livre
il me tarde tes commentaires a la fin de ta lecture
bonne lecture le soir, moi aussi c'est au lit
patrick

Jobove - Reus a dit…

very good blog, congratulations
regard from Reus Catalonia
thank you

lyliane six a dit…

Toujours le bonheur de caresser le papier en ouvrant le livre.L'histoire me passionne beaucoup.

vincent a dit…

Salut Patrick!
J'ai senti une déception certaine de ta part, du fait que je n'ai pas encore posté un billet sur ton livre sur mon blog.

Ca n'est pas par manque d'intérêt mais par souci de ne pas écrire n'importe quoi sur ton livre.

Si je me débrouille un peu dans la rédaction de textes, pour l'analyse je suis plus que nulos! Même pas la peine que je tente de copier FranFran. Ce serait la cata.

Je ne sais pas parler "d'osmose", du sentiment des autres, "de deuil achevé" et de tous ces machins qui rendent philosophique un roman si beau soit-il, comme le tien.

Je pars demain me ressourcer et à mon retour je te fais quelque chose. Promis.

J'ai aimé ton livre. Je tenterai de le faire aimer à mon entourage et à mes lecteurs. Sache qu'il part demain dans le cantal pour y rester un moment.

Encore pardon.
amicalement.

Pas a pas a dit…

bonjour lyliane
merci beaucoup de ces commentaires au fur et a mesure que tu avances das la lecture
a bientot
patrick

Pas a pas a dit…

bonjour vince,nt
sans doute quelque part me suis -je tres mal exprimé, mais a aucun moment je ne suis faché de ne pas avoir de commentaire de mon livre
je te prie de bien vouloir m'excuser si a un moment ou a un autre tu as pu le penser
quand à ton talent d'ecriture il est bien superieur a ce que tu crois, je sais que tu peux ecrire un livre comme "la ferme aux ecrevisse"
au fait as tu lu son aitre livre
amities sans probleme
patrick

vincent a dit…

Patrick
C'est moi qui m'exprime mal.
Je ne voulais pas dire fâché ni vexé. Je voulais parler d'une attente bien légitime puisque je t'avais promis de faire un article.
Je me suis d'ailleurs déjà mis à l'ouvrage.
J'espère vivement répondre à ton attente et ne pas te décevoir.
Je vais de ce pas, mettre un lien sur mon facebook.
Oui j'ai commandé le premier tome. mais la maison d'édition est très peu empressée de dispatcher ses ventes. Étrange pour une maison Auvergnate. Ils attendent d'avoir un certaine nombre de commandes pour livrer "au poids".
Je serai donc en possession de l'œuvre en fin de semaine.
inch allah!!!

Pas a pas a dit…

bonjour vincent
bien compris ,il n'y a pas l'ombre d'un soucis
a bientot
patrick