Je ne souviens plus de notre traversée de l’Espagne, une anesthésie sympathique et bienvenue du destin. Je me réveille de ce long sommeil juste au moment où :
« Papiers, sil vous plait. »
Après quelques regards croisés d’incompréhensions et de suspicions réciproques entre mon père et le monsieur en habit de méchant, le douanier demanda :
« Rapatriés ? »
« Oui »
« Garez vous s’il vous plait »
Encore une fois et comme toujours, ce mot rapatrié semblait déclencher chez ces hommes, une frénésie funeste et l’espoir d’une pêche fabuleuse. Ils en tenaient un ! Ils allaient lui faire voir qu’ici c’est la patrie de la liberté et de la fraternité!
« Quelque chose à déclarer ? »
« Oui, toute ma vie dans la voiture »
« C’est ça, faite le guignol ! »
La fouille méthodique commence. Pourvu que ma mère dans l’état d’esprit qui l’anime en ce moment n’exacerbe pas encore plus le méticuleux et zélé douanier.
Presque surpris, je vis bien qu’elle s’en moquait, si ce n’était sans doute la crainte légitime se faire prendre.
Je sais moi ce qu’il cherche, le monsieur. J’avais bien vu furtivement mon papa et ma maman cacher de l’argent.
Je vais vous dire où il est. Il y en a dans le cric et dans le tube de dentifrice.
Je suis sûr que mes parents ne se sont jamais doutés que j’avais compris et deviné la raison de leurs chuchotements nocturnes et suspects.
Méthodiquement ma mère avait vidé le tube dentifrice, et par une invisible coupure sur le coté avait réussi à glisser un rouleau de quelques billets, le dentifrice ainsi entamé et enroulé, devenait un asile parfait.
Le second magot, si l’on peut dire cela, des maigres économies de mes parents, c’est papa qui s’en charge. L’argent blottit, recroquevillé sur lui, allait voyager dans un minuscule tube en fer. Le cric cylindrique de la voiture, allait l’avaler, pour le cracher en France.
« Pas d’argent, vous êtes sûr ?
« Tous les pieds noirs planquent de l’argent, où est-il qu’on en finisse ? » Réplique notre douanier, l’air encore plus insensible que jamais, et dépité de n’avoir rien trouvé.
« Pas d’argent parce que je n’en ai jamais eu, alors vous pouvez fouiller ».
Les douaniers reprirent leur travail avec un zèle extrême, teinté de prime s’ils trouvaient quelque chose.
La honte des réfugiés vous connaissez ?
Il suffisait de croiser le regard moqueur des automobilistes qui passent lentement devant vous, lorgnant avec le sourire narquois du bon français embrigadé par la propagande des colons buveurs de sang ! L’étalage de votre vie sur le sol, votre intimité violée.
Vous ne connaissez pas vous ! Et bien je vous jure que le gamin s’en souvient lui !
Vous n’avez qu’une chose à faire, sinon que de courber l’échine bien bas comme les chiens dominés ! Sinon votre sort en est jeté. De la fouille zélée des bagages, l’exaltation des douaniers vous transporte allégrement en quelques minutes dans un autre monde, celui des malfrats.
La voiture est décortiquée, les chiens et les armes automatiques vous souhaitent la bienvenue dans le pays de la liberté.
Tous les rapatriés du monde le savent, à la douane tu baisses la tête, tu enroules ton orgueil entre tes doigts vengeurs, et tu fais taire ton amour propre !
« Ils ont de la chance de ne pas se trouver dans la forêt de Timexaouine ceux-là ! », marmonnait ma mère, en regardant de ses yeux absents le déballage sans pudeur de son intimité si bien rangé il y a encore quelques minutes.
Une menace que tout gendarme, douanier ou garde-chasse de cette région aurait pris avec sérieux, tant la réputation de redoutable tigresse de ma mère était connue.
Elle commençait graduellement et irréversiblement à haïr la France.Look et Rika attendaient aussi. Ils comprenaient, j’en suis sûr que leur destin allait connaître un nouveau chemin, mais ils avaient confiance en nous. Nous serons toujours ensemble et seul cela compte
« Papiers, sil vous plait. »
Après quelques regards croisés d’incompréhensions et de suspicions réciproques entre mon père et le monsieur en habit de méchant, le douanier demanda :
« Rapatriés ? »
« Oui »
« Garez vous s’il vous plait »
Encore une fois et comme toujours, ce mot rapatrié semblait déclencher chez ces hommes, une frénésie funeste et l’espoir d’une pêche fabuleuse. Ils en tenaient un ! Ils allaient lui faire voir qu’ici c’est la patrie de la liberté et de la fraternité!
« Quelque chose à déclarer ? »
« Oui, toute ma vie dans la voiture »
« C’est ça, faite le guignol ! »
La fouille méthodique commence. Pourvu que ma mère dans l’état d’esprit qui l’anime en ce moment n’exacerbe pas encore plus le méticuleux et zélé douanier.
Presque surpris, je vis bien qu’elle s’en moquait, si ce n’était sans doute la crainte légitime se faire prendre.
Je sais moi ce qu’il cherche, le monsieur. J’avais bien vu furtivement mon papa et ma maman cacher de l’argent.
Je vais vous dire où il est. Il y en a dans le cric et dans le tube de dentifrice.
Je suis sûr que mes parents ne se sont jamais doutés que j’avais compris et deviné la raison de leurs chuchotements nocturnes et suspects.
Méthodiquement ma mère avait vidé le tube dentifrice, et par une invisible coupure sur le coté avait réussi à glisser un rouleau de quelques billets, le dentifrice ainsi entamé et enroulé, devenait un asile parfait.
Le second magot, si l’on peut dire cela, des maigres économies de mes parents, c’est papa qui s’en charge. L’argent blottit, recroquevillé sur lui, allait voyager dans un minuscule tube en fer. Le cric cylindrique de la voiture, allait l’avaler, pour le cracher en France.
« Pas d’argent, vous êtes sûr ?
« Tous les pieds noirs planquent de l’argent, où est-il qu’on en finisse ? » Réplique notre douanier, l’air encore plus insensible que jamais, et dépité de n’avoir rien trouvé.
« Pas d’argent parce que je n’en ai jamais eu, alors vous pouvez fouiller ».
Les douaniers reprirent leur travail avec un zèle extrême, teinté de prime s’ils trouvaient quelque chose.
La honte des réfugiés vous connaissez ?
Il suffisait de croiser le regard moqueur des automobilistes qui passent lentement devant vous, lorgnant avec le sourire narquois du bon français embrigadé par la propagande des colons buveurs de sang ! L’étalage de votre vie sur le sol, votre intimité violée.
Vous ne connaissez pas vous ! Et bien je vous jure que le gamin s’en souvient lui !
Vous n’avez qu’une chose à faire, sinon que de courber l’échine bien bas comme les chiens dominés ! Sinon votre sort en est jeté. De la fouille zélée des bagages, l’exaltation des douaniers vous transporte allégrement en quelques minutes dans un autre monde, celui des malfrats.
La voiture est décortiquée, les chiens et les armes automatiques vous souhaitent la bienvenue dans le pays de la liberté.
Tous les rapatriés du monde le savent, à la douane tu baisses la tête, tu enroules ton orgueil entre tes doigts vengeurs, et tu fais taire ton amour propre !
« Ils ont de la chance de ne pas se trouver dans la forêt de Timexaouine ceux-là ! », marmonnait ma mère, en regardant de ses yeux absents le déballage sans pudeur de son intimité si bien rangé il y a encore quelques minutes.
Une menace que tout gendarme, douanier ou garde-chasse de cette région aurait pris avec sérieux, tant la réputation de redoutable tigresse de ma mère était connue.
Elle commençait graduellement et irréversiblement à haïr la France.Look et Rika attendaient aussi. Ils comprenaient, j’en suis sûr que leur destin allait connaître un nouveau chemin, mais ils avaient confiance en nous. Nous serons toujours ensemble et seul cela compte
33 commentaires:
C'est vrai ça "être ensemble"...mais ailleurs...?
Bonjour Patrick,
L'humiliation et le mépris sont les choses les plus difficiles à supporter. Je crois qu'on ne s'y fait jamais. Un historien dont je ne me rappelle plus le nom avait dit: " quand , dans un contexte colonial, des populations se lèvent avec la perspective de se battre et peut être de mourir, elles le font, avant tout, non pour des raisons économiques ou sociales, mais à cause du mépris dont elles sont l'objet pour que cesse l'humiliation".
Par ailleurs, mettre dans le même sac des gens honnêtes qui ont oeuvré au cours et après la colonisation pour la grande mission civilisatrice: routes, hygiène, éducation , agriculture etc... comme le cas de votre père ; avec les colonisateurs venus avec l'esprit dominateur, avides d'argent, et qui n'ont rien fait pour le progrès du transfert dans le pays colonisé est une injustice.
Continuez, votre récit est captivant et bien écrit à mon humble jugement.
Amitiés.
excuse;il faut lire ils n'ont rien fait pour le transfert du progres;merci
Pourquoi cacher de l'argent ? J'ai dû râter un passage ?
Bonne journée
La France, patrie de la liberté,de la fraternité et de l'égalité. De bien grands mots qui ne signifient souvent pas grand-chose pour certaines personnes.
Vous décrivez tellement bien cette scène que l'on ressent à chaque phrase l'humiliation que vous et votre famille avez dû ressentir sur le moment. Triste moment, tristes douaniers, triste France. Mais j'espère que cette France a su par la suite se faire pardonner. Vous nous le compterez dans un prochain épisode je l'espère.
Bonjour Patrick.
Il faut avoir une bonne dose de courage pour oser ecrire sur un sujet occulté en France. Le cinéma comme la littérature ont fait de cette période un tabou que les "Rapatriés" ont continué à chuchoter dans leurs chaumières. Mais il y a toujours des precurseurs et des pionniers qui brisent les silences qui enchainent.
Cette scene gravé dans la mémoire du petit enfant à jamais, vient de se voir les portes du donjon ouvertes pour qu,elle se raconte. J,espère que cela aide à retrouver la paix et à faire la paix avec l'histoire comme avec les siens.
Il y a un ressentiment à fleur de peau qui claque comme un verdict dans cette courte phrase ou tu mets en garde le lecteur sur le compte à rebours de la haine de la maman pour son faux "nouveau"pays.
J,aime beaucoup cette authenticité dans ton écriture. Raconter sans fonfaronner et sans se justifier. Bravo et bonne continuation.
Amitiés et beaucoup de respect.
Bonjour dr Mouhib
J’attendais comme vous dites votre « humble commentaire » qui ne l’est pas pour moi
Vous avez bien compris le sens de mon message
Nous ne savions pas qu’en arrivant en France cette « haine du pîed noir » allait nous accueillir, et je crois que mon père le premier ne l’a jamais compris non plus
Ma mère elle n’a jamais accepté notre « transhumance » et pouvait facilement le reprocher a mon père, les français lui donnait chaque jour des raison de le faire.
Quand a moi le gamin dés la douane une suspicion est née elle se confirmera a l’école comme vous pourrez le lire
Du coup j’avais honte d’avouer que je venais du Maroc aux autres écoliers
Voila la petite histoire de mes années France
Merci de continuer à commenter avec autant de mots justes
Amitiés
Patrick
Bonjour ltds
oui les chiens eux ne connaissaient que la voiture et leurs maitres
seul compatait pour eux de continuer a nous suivre du regard
merci de ta visite
patrick
Bonjour ltds
oui les chiens eux ne connaissaient que la voiture et leurs maitres
seul compatait pour eux de continuer a nous suivre du regard
merci de ta visite
patrick
Bonjour delphinium
Pouvons nous nous tutoyer ? je le souhaite
Oui triste France qui accueillent ses enfants de cette façon.
Mais je dois reconnaître que certains pieds noirs (plutôt d’Algérie) ont eu un comportement inacceptable en France.
DE plus la guerre d’Algérie a laissée des traces dans les « cimetières » pour des jeunes du continent venu défendre des « colons » pas toujours bien intentionnés.
Alors je comprend et admet ce refus du pied noir
Le problème c’est que les français ont mis dans le même sac ces colons et « les pauvres bougres » comme mon père
Comment leur expliquer que mon père avait été bon au Maroc, et qu’il n’a jamais eu un comportement autre que celui de vouloir aider ce pays qui le lui rendait si bien.
Pas possible, alors nous avons accepté et travaillé pour être accepté et gagner notre place en France
Nous devenions des étrangers qui devaient mériter d’être français, une deuxième fois malgré notre passeport
Il suffit de le vouloir
La suite de mon histoire retrace ce périple
Merci de tes commentaires et continues a me donner tes impressions de lectrice aussi
Merci
Patrick
Bonjour Marie bland
Pourquoi ?
Simplement parce que il était interdit de transférer de l'argent du Maroc vers la France
(Sans doute un accord politique entre les deux pays)
Alors comment faire pour vivre en France sans un minimum d'argent ?
Les derniers pieds noirs n'avaient jamais envisagé de quitter le Maroc, ils l'ont fait au dernier moment sans jamais avoir prévu un repli en France
Il fallait donc "cacher cet argent dans la voiture et les douaniers le savaient
Eux aussi "chassaient du pied noir"
Merci de ton passage
Patrick
Bonjour Majid blal
Je ne rajoute rien a ton commentaire.Pour moi la cicatrice est définitivement fermée .seul le blog pour l’histoire vient d’entrouvrir la porte et va la refermer doucement avec le temps jusqu'à ce qu’au jour ou j’ai décidé que j’étais aussi français et qu’ils allaient m’accepter
Je raconte cette longue course a la reconnaissance
Jusqu ‘a ce jour aussi ou je décidais que pied noir était une marque de fabrique que j’utilise toujours
Fier d’être français pied noir voila ma nouvelle identité
Merci de continuer à commenter mes futurs écris. Je compte sur vous pour aussi juger l’écrivain modeste que je souhaite devenir et essayer un jour de publier (même un seul exemplaire)
Je le fais pour mon père que j’ai trop tard apprécié dans mes année France, alors que dans mes années Maroc je ne pensais qu’a travers lui
Comment cela est il possible ?
J’espère pouvoir retranscrire fidèlement ce cheminement de gosse vers l’adulte, et le grand père que je suis devenu
Je compte beaucoup sur vous
Amitiés
Patrick
j,aimerais bien échanger sur le sujet" palabrer" disent les gens de mon continent, Bravo encore.
En ce qui concerne le texte precedent, c'est moi qui ai coupé court à ma parole et censuré mon propre texte ( pauvre de moi LoL).
Bonjour majd blal
Oui pour se tutoyer, c'est dur pour moi, encore des réminiscence de l'éducation serrée que j'au reçu et qui me suit patiemment
Je ne demande que palabrer avec toi sur ce sujet comme sur d’autres,
Je compte sur toi et ton jugement que je considère e « expert » pour m’aider et me guider » dans ma longue approche de ce livre
Vos commentaire et remarques m’aident à mieux me cerner
C’est toujours avec un grand plaisir que j’ouvre ce blog pour lire les commentaires des quelques fidèles lecteurs et commentateurs
Comment écrire un commentaire aprés ceux du dr Mouhib et de Majid Blal. Tout est dit...
Dommage que le livre ne soit pas déjà terminé et publié car il aurait été en première place dans ma valise!!
Je suis certaine que les épisodes à venir seront aussi savoureux.
Alors au boulot!(lol)on attend la suite.
Amicalement
Josie
Poignant témoignage ...
Mais je suis persuadé que les choses vont se "normaliser" dans tes prochains récits !... (sourires)
En attendant, bonne semaine à toi
Claude
Bonjour
Josie
Merci de me lire pendant tes vacances et merci de tes encouragements
Et bien avec tous ces encouragements j’espère trouver l’inspiration pour écrire encore autant de pages mini
J’en suis a 67 pages ce n’est pas assez
Bonnes vacances
Patrick
bonjour ltds
oui aller ou?,je n'en savais pas beaucoup!
tu as raison ou etait ,notre avenir?
merci de ta visite
patrick
Bonjour Claude
La "normalisation" prendra du temps, non pas que nous ne voulions pas nous intégrer mais comme tu le verras, la France ce n’est pas l’hospitalité Marocaine
Merci de ton commentaire
Patrick
Bonjour Patrick, merci pour ton passage et tes felicitations. Je voualis te dire que j'ai lu tes derniers posts et j'ai ete literallement subjugué. Moi aussi je commence à etre favorable pour convertir ton recit en un bouquin. Peu importe s'il y a peu de pages l'important c'est que le recit est saisissant, emouvant et tres dense en sentiments. Donc penses y serieusement cela vaut largement la peine.
A bientot.
Bonjour Patrick,
je viens de recevoir le beau livre que j'ai hâte de lire pour connaitre l'histoire de votre région. Rien qu'en le feuilletant, je trouve que le pays est très beau.
Je vous en dirais plus après lecture.
Je vous remercie énormément de ce beau cadeau, pour les mots de la dédicace ainsi que pour l'invitation.
Cordialement.
Bonjour Takkou
Ces quelques mot ont résonnés chez moi comme un encouragement a persévérer dans mon récit, on verra à la fin quand je serai épuisé ce que cela donnera
J’attendais vos commentaires avec beaucoup d’appréhension pour ce nouveau chapitre « mes années France »
Si les années Maroc furent pur joie,il n’en a pas été toujours comme cela en France
Il est plus facile de parler d’un très vieux passé plutôt que d’un passé proche trop proche
Je crains, et on verra par vos commentaires si je réussi à transcrire la joie et la peine avec autant de force
Un exercice intéressant
Merci de ton passage
Patrick
dr Mouhib
Que ce livre vous apporte autant de plaisir que moi d'avoir lu votre livre
Je suis déjà heureux de votre première impression
L’épisode "Cathare » dans le midi est vécu ici comme une colonisation des "gens "du nord
Vous comprenez mieux pourquoi, je cherche toujours mieux connaître le vécu des pieds noirs au Maroc, mais surtout la vie des marocains pendant cette colonisation, d’où mon intérêt pour votre littérature
Merci pour l'explicatif, donc en arrivant en France il fallait changer l'argent à la banque, oubien étaient-ce des Francs ?
Bon dimanche
bonjour marie bland
il fallait echanger au maroc, ava,*nt de partir sans doute en plusieurs fois
a bientot
patrick
Bonjour Patrick
Merci de ton passage chez moi et de ta fidélitié .J'espère que tu vas bien et que la vie est belle.
A très bientôt
bonjour jean marc
la vie est belle,elle se constrit "pas-a-pas........"
merci de ton passage
patrick
Bonjour Patrick,
Avec humour mais à juste titre, Coluche pensait que le képi empêchait la tête de se développer.
Si cette coiffe peut apporter un certain respect, elle ne doit en aucun cas entraîner un abus de pouvoir pour celui qui la porte.
Bien amicalement à toi
Quel extraordinaire texte encore une fois !
Cet homme "en habit de méchant" c.à dire en vêtement officiel sans doute, ce vêtemnt qui donne pouvoir de dominer plus faible
Le droit d'abuser...
Je vais te dire, j'ai été une fois hospitalisée et il y avait des brancardiers sympas certes, mais ils appelaient tout le monde "ma p'tite dame"
Pourquoi, parce qu'on était faible on était ma p'tite dame et pas le prof ou autre, la personne respectable et respectée qu'on est en dehors de la maladie ?
Le pire oui c'est quand les personnes commencent à vieillir et perdre la tête,alors elles perdent leurs dignité
Patrick, je viens juste de rentrer auj de vacances assez fatiganutes, alors je reviens doucement, mais je suis passée te dire un petit bonjour....
Le Dr. Rousselle est à Talence. Je t'envoie un mail pour te donner ses coordonnées
Amicalement
bonjour rogermideltis
vite passe moi votre adresse de blog pour vous rendre une petite visite
amities
patrick
Bonjour patrick!
Après une longue absence au fil de tes lignes je reviens me baigner à nouveau dans ta prose qui mérite vraiment l'édition.
Tu as un ton qui coule comme l'eau des oueds frais des djebels. Vivement que tu prenne ton courage à deux mains pour en faire un livre. Je suis sur que les textes tes photos et feront un des plus beaux des livres de mes étagères.
Quand à ton entrée en métropole, elle est déconcertante. Etant de ta génération, j'ai souvent entendu des pieds noirs se plaindre des vexations des "bons français" mais à ce point...... et de la part d'un fonctionnaire!!!
Il est vrai que pour certains esprits tordus, le fait de leur fonction leur montent à la tête. Je m'en suis rendu compte souvent.
Pardon pour la fonction publique!
Enregistrer un commentaire