29 décembre 2009

Le virus (1er épisode)


Plusieurs épisode pour cette nouvelle

Quel héritage porte Marie Thérèse sur ses épaules ? Quel lourd fardeau lui écrase t’il la vie et son futur ?
Depuis maintenant 30 ans Marie Thérèse répétait les mêmes gestes, depuis son levé matinal jusqu'à son travail, le seul qu’elle ait connu, les gestes se répétaient, immuablement inexorablement, robotiquement, habituellement. Sans écart.
Le réveil sonne. Elle se lève enveloppée dans les brumes de ses rêves érotiques qui lui ont trop vites échappés,
La douche à pas lourd. Le déjeuné, toujours assise sur une fesse, sans un mot. Le café bien noir ne la réveille toujours pas, jamais d’ailleurs. Il lui fera mal à l’estomac tous a l’heure mais c’est comme cela ; il y a si longtemps qu’elle prend du café, qu’elle n’imagine pas en changer
Changer pour quoi ?
Elle enfile maladroitement la jupe d’hier, puise sur le dessus de la pile le chemisier qui l’attend. Accord des couleurs ? Pour qui ? Qui aujourd’hui se retourne sur son passage ? Le chat parfois s’il a faim ou quand il tente de la séduire pour un bol de croquettes.
Deux tours de clefs, la voiture. Elle arrive devant son bureau, en ne se souvenant même plus de sa route.
Le dimanche, il lui arrive de se retrouver devant son bureau, sans comprendre comment au carrefour elle n’a pas prit la direction de la boulangerie. Elle ne râle même pas, même plus, elle en a l’habitude.
Demi tour
- Bonjour Huguette
- Bonjour marie Thérèse comme toujours ?
La boulangère lui tend une baguette, pour une personne.
Au bureau Marie Thérèse, enlève son manteau,son foulard, et d’un geste mécanique allume son ordinateur
Il est prêt quand enfin elle s’assoit pour sa journée de 8h pile, pas une de plus, pas une de moins
La petite fenêtre s’ouvre, les mails de la nuit s’accumulent, la stressent ! Déjà ! Il est à peine 8h10. Le café lui « reproche »
Putain d’ordinateur, pense t’elle. A cause de lui, j’ai faillit perdre mon travail, il a fallut s’y mettre, et ces putains de mot anglais, window, Microsoft, et que sais-je encore. En patois encore ça irait !
Et ces petites jeune diplômées jusqu’aux seins quelles exhibent au patron. Elles ne guettent qu’une faiblesse pour me piquer mon poste, et m’envoyer en pre retraite dans l’antichambre de la mort. Parce que marie Thérèse ne sait pas ce qu’elle fera à la retraite, mourir sans doute.
Et les mails défilent, encore et encore……….
Quand soudain l’un d’entre eux, attira son attention.
« Attention ! Marie Thérèse, Il y à une attaque de virus très grave, et c’est un nouveau, préviens tout le monde très rapidement,» signé marie Louise »

16 décembre 2009

Ras le bol !!!!!!!!!!!


Je m’appelle Paul, Pierre, Jacques peu importe
J’ai 40 ans
Je gagne plus de 2 000€ par mois
Je travaille 6h par jour, mais seulement 3 heures de conduite,
J’aurai ma retraite pleine à 50 ans
Et je fais chier 1million de personnes par jour
Qui suis-je ?

Je m’appelle
Pierre Paul Jacques peu importe, personne ne fait attention a moi !
Je viens de mourir hier soir de froid en plein Paris

10 décembre 2009

Oui bof !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Voici l'histoire d'une belle expression française !

Voilà l'histoire réelle d'une expression connue de tous, mais dont l'origine est malheureusement inconnue de beaucoup.

Par un beau jour d'automne de l'année 1720, le duc de Saint Romain Lachalm, passionné par la chasse mais frustré par le peu de gibier qu'il ramenait de ses pérégrinations forestières en terre d'Auvergne, imagina qu'il devait être possible de fabriquer un outil apte à lui faciliter la tâche et rendre plus plaisante sa traque des animaux, particulièrement à plumes.

Il convoqua donc tous les artisans de la contrée pour mettre au concours la concrétisation de cette idée, leur laissant deux mois pour fabriquer le plus inventif et le plus efficace des appareils.A peine une semaine plus tard, un marchand du nom de Martin Ékouille, se présenta au château clamant à qui voulait l'entendre qu'il possédait ce dont le duc rêvait.

Il obtint sans peine une audience auprès du noble seigneur et s'empressa de lui faire la démonstration de sa merveille.

Devant une assemblée dubitative mais curieuse, il sortit de sa poche un minuscule sifflet (que plus tard on nommera appeau), le porta à sa bouche pour émettre un son strident.A peine quelques secondes plus tard, des dizaines d'oiseaux de toutes sortes virevoltaient autour de lui, comme attirés et charmés par cette étrange mélodie.Le duc imagina sans peine le profit qu'il pouvait tirer d'un tel accessoire lors des ses futures chasses.

Il s'éclaircit la gorge et ne prononça qu'une seule phrase : " Combien cela va-t-il me coûter?... "Martin Ékouille, sûr de lui, rétorqua qu'il accepterait de se séparer de son objet en échange de la moitié de la fortune de son interlocuteur.Cette requête fit sourire l'assemblée mais le duc, à la surprise générale, gardant son sérieux, accepta la transaction !...

La nouvelle fit grand bruit et se répandit vite bien au delà des limites du duché : un marchand avait vendu un sifflet pour une somme astronomique au Duc, qui en avait payé le prix sans broncher.Cette anecdote a subsisté dans la langue française pour qualifier les objets hors de prix :

"Ca coûte l'appeau d'Ékouille"

01 décembre 2009

La main de Henri.........................suite


la suite à lire seulement apres avoir lu le 1er episode


Dimanche, Dieu revint et regarda le monde !!!
Personne !! Personne !! Il ne vit personne pour l’accompagner.
En y regardant bien, il restait quelqu’un. Il s’approcha. Elle se tenait droite, pas plus fière que cela, elle était la seule à échapper à la redoutable sélection de la vertu, de la justice, et qui ne craignait pas d’aller brûler en enfer.
« Viens ma fille, allons ensemble couper la main de Henry ».
Elle se raidit refusa de le suivre et lui dit :
« Dieu, mon seigneur, pardonnez moi, je ne voudrai pas vous tromper, je ne suis pas plus vertueuse que ceux qui sont partis, c’est pour lui que je suis là, je pense qu’il est vertueux lui. » D’un geste hésitant, elle lui montra son ventre arrondi.
« Voyons ma fille comment rendre justice avec un gamin encore à venir, décidément, je dois tout faire ici bas, je vais m’en occuper seul de ce pas. »
Encore hésitante, et respectueuse devant le Dieu de miséricorde et de vertu, la femme lui posa la question :
« Mon dieu est-il vrai que jésus a multiplié les petits pains ?
…………….
Est-il vrai qu'il a soigné les paralytiques juste avec les mains ?
……………………
Est-il vrai qu'il est mort sur la croix, et qu'il a ressuscité le 3ème jour ?
………………
Est-il vrai ququ'il est né dans une crèche le 25 décembre ?
……………….
Est-il vrai que sa mère, votre épouse Marie était vierge ?
……………..
Dieu réfléchit longuement et ne put répondre à ces questions pertinentes pour une croyante devouée
De rage, il s’éloigna décrocha Blackberry et envoya le mail suivant :

« Noé dépêche toi de finir ton bateau, j’ai du travail pour toi. »