21 janvier 2009

Viviane a aimé mon livre



bonjour à tous


Viviane m'a fait l'honneur de m'acheter plusieurs livres et meme de m'envoyer un commentaire, je ne resite pas à l'envie de vous le faire partager

Viviane a un blog magnifique sur l'histoire des Cathares, je vous engage à lui rendre visite



"J'ai fini de lire ton livre depuis mardi dernier.Je t'assure que tu as réussi là un récit qui fait réfléchir.Tu as "démontré" que quel que soit "son milieu" un enfant arrive toujours à "s'adapter", à progresser et à devenir quelqu'un de bien qui réussit sa vie, justement parce qu'elle est plus précieuse que TOUT.Par moment tu rejoins ce que dit Boris Cyrulnik "Certains enfants, sont contraints à la métamorphose et ils s'en sortent parce qu'ils ont une stratégie de survie".Tu arrives bien à nous montrer que la crainte de perdre l'amour de ses parents est une crainte différente des autres parce qu'elle mobilise toutes nos défenses.En re-pensant à mes lectures de philo ( j'ai vu que tu n'aimais pas, je fais très court) mais ce que tu écris prouve une fois de plus que les interdictions introjectées sont des "précurseurs" du SurMoi, héritier des parents par la menace des punitions et à la fois pourvoyeur d'amour juste rassurant.Par moment tu me faisais penser à Zola et pourtant chez lui la représentation des parents est peu présente, mais par le côté de "la mère dominante" et du "père idéalisé"J'ai aimé l'histoire de ce père hors du commun, mais j'ai vu en particulier un petit garçon débrouillard et intelligent qui arrive à déjouer et à anticiper, j'ai vu ensuite un adolescent qui veut "rattraper son retard" pour être digne de celle qu'il aime et bizarrement j'ai entrevu un fils qui adore tellement son père que bien des années plus tard il reproduit tout à fait inconsciemment le même schéma que lui ( celui de son père - un exemple : ton père a menacé le Corse (l'aurait-il fait), tu as menacé le pion du lycée (l'aurais-tu agressé?)J'ai attendu un peu pour avoir les avis de ceux qui ont lu ton livre et tous ont aimé, certains auraient préféré qu'il y ait deux livres! d'autres se demandent s'il y aura une "suite"...


Et si vous aussi vous souhaitez m'envoyer un commentaire je le ferai paraitre

Pour commander mon livre

mon mail: avec une dedicace: pas-a-pas@club-internet.fr

dans les librairies: code isbn: 978 2 915785 48 7

ou sur amazon: http://www.amazon.fr/


13 commentaires:

Jerry OX a dit…

Et Viviane a du gout !! j'aime beaucoup son blog (Viviane si tu lis ces quelques lignes)

wouah !! ton livre séduit !! il faut absolument que je me le procure !! tout celà crée en moi un excellent teaser !

PS: je ne prépare pas de livre de mon coté (pour répondre à ta question déposée sur mon blog) mais j'enregistre 10 nouvelles chansons qui seront pretes au printemps .

belle semaine à toi !

lyliane six a dit…

Je ne l'ai pas encore lu faute de temps et de santé. Mais je vais m'y plonger ces jours ci.

lyliane six a dit…

c'est une photo de Québec que tu nous montres aujourd'hui?

Anonyme a dit…

Merci Patrick, je ne me rappelais plus très bien ce que j'avais écrit! une tête sans cervelle!
Bonne soirée
Bisous
Viviane

Pas a pas a dit…

bonjour vincent
tu sais que j'attends ton commentaire,et je le publierai promis
si tu fais un CD dis le moi,je l'acheterai
a bientot
patrick

Pas a pas a dit…

bonjour lyliane
quand tu l'auras lu, pense au commentaire, et oui c'est une photo de quebec , de la semaine derniere
bises
patrick

Pas a pas a dit…

bonjour viviane
tu as eu les honneurs du premier commentaire tres philo
bravo, j'ai beaucoup aimé
a bientot

Anonyme a dit…

« Quand je serai grand, je ferai Berbère »
C’est à la fois l’histoire de Patrick et de Maurice HIERARD confondus.
Patrick, le fils, écrit.
Son crayon pointe, dessine avec précision Maurice.
Maurice c’est le père.
L’un et l’autre sont en osmose.
C’est le miracle d’un deuil achevé. D’un amour qui perdure.
Désormais Patrick et Maurice ne font plus qu’un.
Patrick puise la source de sa vie dans celle de son père.
On ne peut meilleur hommage.
On ne peut meilleur exemple ; des familles qui se construisent dans l’amour, l’effort et la solidarité.
Pas la solidarité qui consiste à donner sans rien recevoir de retour. Non, mais la solidarité qui ne détruit pas l’essence même du mot. Celle qui respecte les individus. Celle qui fait grandir l’un et l’autre.
Et c’est là, tout le contraire des dévolus de l’époque coloniale.
Car, sans la considération personne ne peut s’affranchir.
Quand donc, nos gouvernants l’appliqueront à leurs obligations d’élus ?
Maurice, pas plus que quiconque, n’avait besoin de sang pour construire sa vie d’homme. Et la réussir dans un environnement à sa mesure.

Vos écrits, Patrick, m’ont ramené aux miens.
Il y a quelques années de cela, j’ai également édité un premier livre sur la vie de mes parents et celle de mon enfance artésienne, un récit mémoire intitulé « Les passagers des 4 saisons ».

Aujourd’hui, c’est surtout le périple de votre père, Maurice, qui m’interpelle.
Rappelez-vous, j’avais noté, au lancement du livre, en commentaire, sur le blog de Kaay, « L’île au lagon », que le titre « Quand je serai grand, je ferai berbère » me plaisait.
Et pour cause, mon père, Joseph ALEXANDRE, était amené, en 1925/26/27, à participer aux opérations de guerre au Maroc. Appelé, il participa durant 18 mois, dans le Rif, à OUEZZAN puis KENITRA aux opérations de reddition d’ABDEL-KRIM. Cette épreuve militaire chez les spahis l’avait contraint comme de nombreux autres conscrits à quitter ses terres au profit d’intérêts qui n’étaient pas du tout les siens.
Sans doute, mesure t’on encore mal aujourd’hui la profondeur du gouffre au regard d’une France coloniale voulue par nos gouvernants d’alors, d’une France agricole campagnarde vécue au quotidien par nos paysans et d’un Maroc qui souffrait de l’ingérence de la France.
La « rencontre » avec Abdel Krim, c'est-à-dire avec les atrocités guerrières, marquèrent profondément Joseph mon père…

Contrairement à Maurice, Joseph, n’évoqua que rarement cette période. Et lorsque trois de ses enfants furent, 30 ans après, (fort heureusement j’étais le quatrième) à leur tour, appelés pour effectuer leur service militaire en ALGERIE croyez bien que les dits événements », n’étaient pour lui, rien d’autre, qu’une « guerre », une guerre détestable que, à juste titre, la France devait perdre…
Ceci dit, permettez moi d’ajouter qu’en tant qu’expatrié volontaire dans l’archipel des COMORES, et plus précisément à l’île MAYOTTE, (île qui aura prochainement à se prononcer par référendum sur son désir, ou pas, à devenir française) nos politiques semblent, encore aujourd’hui, minimiser le désir profond de l’opposant. Celui d’être reconnu pour ce qu’il est véritablement au fond de lui-même, dans sa culture comme dans ses valeurs propres.
Force est de constater que nos sociétés dites « cultivées » reconduisent les mêmes erreurs que par le passé. L’égo du colonisateur subsisterait-il toujours ?

Mais revenons à l’objet de mon commentaire initial:
Votre livre Patrick HIERARD est un bel, un véritable ouvrage de mémoire.
Vos écrits sont denses et précieux.
Sans doute, auriez-vous pu faire deux tomes en gardant le même titre et le même contenu. Le premier « illusions marocaines » aurait été à l’honneur de Maurice, cet homme qui su aimer et ce faire aimer en bon français au même titre qu’un marocain. Et le second « illusions françaises » pour Patrick, le fils qui transmet si bien les valeurs familiales et n’a qu’un désir, honorer le père bon citoyen.
Bravo Patrick

Kongou, le 23 01 2009
Francis ALEXANDRE
alias franfran

Pas a pas a dit…

bonjour
merci franfran de ce fabuleux commentaire, il sera bientot en ligne
amicalement et bonne année
patrick

Anonyme a dit…

Et bien ce n'est que du bonheur pour toi ...
j'aurai bien voulu mettre un commentaire de ce style mais .. Ma banquière ma tout reprit .. me voilà dans de beaux draps et sans bouquin ... alors si le mien peut encore attendre dans un de tes tirroirs , le temps que ma banquière se calme et qu'elle me redonne mes "petites affaires ...."..

Et je suis certaines que c'est mérité en plkus tous ces compliments ....

bisou à toi

Pas a pas a dit…

bonjour jalhouse
pas de probleme, il y aura toujours un exemplaire pour toi
bises
patrick

Anonyme a dit…

Bonjour Patrick, j'ai vu le nouvel espace!
c'est bien de s'investir!
Avec une association, nous faisons la même collecte pour le Cameroun.
Quand je me rendrais au Centre, je vais voir si on ne peut pas organiser un "partage".
Je te tiens au courant (en privé)
Bonne fin de journée
Bisous
Viviane

Pas a pas a dit…

merci beaucoup vviane
a bientot